Essai
Nouvelle parution
G. Cogez, Le Théâtre d'Aimé Césaire

G. Cogez, Le Théâtre d'Aimé Césaire

Publié le par Marc Escola

Le théâtre d'Aimé Césaire

Gérard Cogez

Lausanne, Ides et Calendes, 2018

Pages :  128

EAN : 9782825802809
 

L’œuvre dramaturgique d’Aimé Césaire (1913-2008) tient en une trilogie (à laquelle on peut ajouter Et les Chiens se taisent, son premier essai d’écriture scénique, qu’il désignait sous le terme d’oratorio). Mais il est parvenu, en faisant une moisson inégalée d’images flamboyantes, à exposer dans ces trois textes les moments primordiaux de l’histoire du peuple noir : la libération de l’esclavage et un pays à créer dans La Tragédie du roi Christophe, la difficile accession à l’indépendance et le caractère impitoyable du néo-colonialisme dans Une Saison au Congo et la réalité du racisme et de la ségrégation dans Une Tempête. Cette trilogie constitue comme la tête de lecture de l’œuvre entière de Césaire en permettant d’interpréter à leur juste valeur les autres textes majeurs – d’une indéniable théâtralité – tels que Cahier d’un retour au pays natal ou Discours sur le colonialisme. Elle se présente surtout comme « la poésie mise à la portée du peuple », selon le vœu de l’auteur. Premier ouvrage qui appréhende l’ensemble du geste théâtral de Césaire, ce livre s’efforce de mettre en évidence l’étonnante actualité, à portée universelle, de ces démonstrations qui sont comme autant de témoignages toujours à méditer.

Gérard Cogez est universitaire (littérature et anthropologie). Ses travaux ont porté pour l’essentiel sur le récit de voyage et sur Michel Leiris (1901-1990), auquel il a consacré livres et articles et qui l’a conduit à s’intéresser de près à Aimé Césaire (celui-ci considérant Leiris comme un frère), et à son théâtre en particulier. Il a publié une première étude sur La Tragédie du roi Christophe (Champion, 2016).

      

                                     Table des matières

« En île je me suis arrêté fidèle » ………………………………………………  7

« Et l’on nous vendait comme des bêtes » ……………………………………     19

« Le dernier mot ne sera pas aux négriers » ……………………………………   37

« Nous seuls, les nègres » ………………………………………………………   49

« Je n’ai comme arme que ma parole » …………………………………………   75

« L’homme dont a volé le nom » ………………………………………………     95

« J’avais une telle connivence » …………………………………………………  113

Chronologie des créations et des principales représentations …………  117

Bibliographie sélective ……………………………………………………………  121

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