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Construire le contexte : une expérience de lecture

Construire le contexte : une expérience de lecture

Publié le par Marc Escola (Source : Ch. Noille)

 

Construire le contexte : une expérience de lecture

 

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Journées d’études co-organisées par Christine Noille et Sophie Rabau

 

Avec le soutien du CERC - Centre d’études et de recherches comparatistes (Paris 3) et de l’équipe RARE – Rhétorique de l’Antiquité à la Révolution (Stendhal Grenoble 3)

 

Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, les vendredi 23 et samedi 24 mai 2014

Maison de la Recherche (4, rue des Irlandais), salle Claude Simon

 

L’expérience de pensée commence ainsi : nous prendrons un texte sans contexte, et nous le lirons.

Voilà qui ne va pas de soi. Un texte sans support d’un métatexte critique et historique n’est-il pas fondamentalement à venir ? Sans doute, mais supposons un monde possible, où l’artifice d’une telle décontextualisation serait en quelque façon vraisemblable : comme pour Le Page disgracié, dont l’identité ne semble devoir être précisée que par le nom d’auteur et une date (Tristan L’Hermite, 1643).

Telle est alors notre proposition, que de saisir l’occasion qui nous est offerte de travailler sur un texte qu’il est possible, méthodiquement et sans trop d’artifice, de délier du contexte historique (celui des pratiques comme celui des modèles), pour interroger nos propres pratiques de théorisation et de critique et réfléchir aux modalités et aux fonctions des contextualisations – de celle qui a été suspendue comme de celles qui seront forcément opérées – dès lors qu’on fait de l’analyse de texte.

Le Page disgracié sera le nom de cette expérience collective, offerte à tous ceux qui liront l’œuvre hors du temps ou d’un autre temps, théoriciens, comparatistes, herméneutes… et même historiens, en tant qu’ils mobilisent dans leurs travaux des outillages et des concepts anachroniques.

Où l’on en passera donc par la lecture d’un petit roman sans bibliothèque « obligée » pour poser quelques questions à la méthodologie de nos

À lire – ensemble – « un texte tout seul », nous faisons le pari qu’il en résultera quelques malentendus créateurs.

 

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Vendredi 23 mai 2014

9h00. Ouverture des journées. Christine Noille et Sophie Rabau

09h30-11h00. Se lire dans Le Page

- Sophie Rabau (Paris 3) et Jean-Louis Jeannelle (Paris 4) : « Pour une lecture intéressée du Page»

- Nicolas Garayalde (Universidad Nacional de Cordoba, Argentine) : « La non-lecture, le con(tre)texte »

11h30-13h00. Le contexte de ma bibliothèque (Ou comment lire dans Le Page les livres que j'ai déjà lus)

- Julia Peslier (Besançon) : « Pessoa n'a pas lu Lhermite n'a pas lu Pessoa. Et pourtant. Une étude de non réception (ou une non-étude de réception) »
- Yves Citton (Grenoble 3) : « Ignorer le contexte : une expérience de précipitation »

Repas

14h-17h. Les petits chapitres (Nos outils et leurs mots)

- Lise Charles (Paris 4) : « Un roman fragmenté pour un lecteur paresseux »
- François-Ronan Dubois (Grenoble 3) : « It's not Literature, It's HBO : les formes de la sérialité épisodique dans Le Page disgracié »

- Christine Noille (Grenoble 3) : « Un récit pas très en forme(s)? »

 

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Samedi 24 mai 2014

09h00-10h30. Faire varier les contextes (Construire l’expérience)

- Manuelle Duszynski (UPEC) : « Illisibilité d'une œuvre sans contexte? Une expérience avec des étudiants non spécialistes autour de Métaphysique des tubes (Amélie Nothomb) »
- Florian Pennanech (Fabula) et Arnaud Welfringer (Fabula) : « Contribution à l'étude du contexte du Page disgracié »

11h00-12h30. Des textes et des contextes bien résistants (1)

- Atelier du Grihl, EHESS/Paris3. Laurence Giavarini (Dijon) et Dinah Ribard (EHESS) : « Contextualiser en littérature et autrement »
- Atelier du Grihl, EHESS/Paris3. Sophie Houdard (Paris 3) et Nicolas Schapira (UMLV) : « Regarder Le Page à partir d'autres écrits : les Lettres mêlées, les « mémoires » de Nicolas Goulas »

Repas

14h-15h30. Des textes et des contextes bien résistants (2)

- Lise Forment (Paris 3) : « Peut-on lire Le Page à la lettre? Une expérience de lecture au troisième degré »
- Atelier du Grihl, EHESS/Paris3. Mathilde Bombart (Lyon 3) et Alain Cantillon (Paris 3) : « Éditions, remarques et clé : la construction du lieu d'énonciation du Page disgracié »

15h45-17h15. L'envol des pages (Oser l'interprétation)

- Véronique Adam (Toulouse) : Le Page, herméneutique des lieux
- Tiphaine Samoyault (Paris 3) : Pour une lecture géocritique du Page

 

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