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Langues romanes. Corpus, genres, niveaux d’analyse (ORAL 2016)

Langues romanes. Corpus, genres, niveaux d’analyse (ORAL 2016)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Veronica Manole)

Colloque ORAL 2016 : langues romanes. Corpus, genres, niveaux d’analyse

Université « Babeş-Bolyai » de Cluj, Faculté des Lettres, 31, rue Horea, Cluj-Napoca, Roumanie

 

13-14 mai 2016

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2e appel à communications

 

Ce deuxième colloque sur l’oral organisé à l’Université « Babeş-Bolyai » de Cluj-Napoca propose de continuer la réflexion sur les phénomènes oraux en termes d’approches actuelles, sous plusieurs aspects et dans plusieurs perspectives : historique, de corpus, de modélisation, de niveaux d’analyse, d’influence sur les médias, etc. Nous proposons comme terrains d’observation les langues et cultures romanes, prises en compte ensemble (regard comparatif) ou séparément.

 

Les grands axes de réflexion seront :

1.       Regards historiques, analyses de textes à marques d’oralité, les rapports oralité-écriture dans les textes anciens, les rapports entre la forme sonore et la forme écrite des mots, pratiques littéraires ‘oralisantes’, etc.

2.   Regards sur les corpus existants, leurs exploitations possibles et / ou impossibles actuellement (insuffisances quantitatives ou qualitatives), propositions de nouveaux corpus, avec argumentation.

3.       Nouvelles modélisations et niveaux d’analyse. De plus en plus, les observations sur corpus essaient d’identifier des problématiques en fonction des niveaux de textualisation micro, méso et macro, et d’observer leur articulation. Les activités structurantes (implicites ou explicites) qui orientent les discours vers la reconnaissance d’un genre ou d’une figure d’action (Bulea Bronckart 2014)(niveau macro), de séquences-activités intermédiaires « en direct » (niveau méso), ou qui (au niveau micro)  « montrent » l’activité structurante – en hypotaxe – ou nous la laisse inférer – en parataxe – sont encore, croyons-nous, des « faits linguistiques » qui ont besoin de nouvelles modélisations : en termes de « constructions » (Grammaire de Construction), d’ « organisations » (école d’Aix), d’ « orientation discursive » (Pop 2010a, b), ou autres. Chacun des niveaux de textualisation peut révéler des aspects non encore pris en considération mais pertinents pour faire avancer la description de l’oral : ne serait-ce qu’en montrant les modes de gestion en direct des programmes discursifs-textuels et des programmes lexico-grammaticaux, avec ou sans conflits de structuration.

4.       Oral, registres et médias. Les variétés de l’oral se multiplient par l’intrusion de l’oralité dans de nombreux espaces discursifs, comme les médias (journalisme, publicité), les discours politiques, électroniques, etc. Nous rappelons, pour ces derniers, plusieurs hybridations du langage usuel par le lexique électronique ou, en sens inverse, l’émergence, à partir de genres reconnus, de nouveaux genres sur Internet, « moins sérieux », dérivés des premiers ; ou encore l’émergence de nouveaux « rôles », de scripteurs virtuels, plus ou moins « improvisés », pour ces nouveaux genres : e-lexicographe (« articles de dictionnaires », explications sémantiques, histoires de mots et « genres » étiologiques), e-conseiller (sites conseils pratiques, recettes de cuisine), e-poète (sites poésie d’amour en ligne), e-descripteur (forums jeunes), e-commentateur (commentaires des internautes), e-narrateur, e-journaliste, etc. La Toile est ainsi une terre fertile pour la naissance de nouveaux « genres populaires » (folk-genres), plus ou moins spontanés – objets intéressants pour l’analyse du discours et des textes. Pour ces « e-genres », à fort caractère improvisé, nous avons jusqu’à présent identifié : dictionnaires / glossaires, listes d’équivalences, descriptions par analogie, définitions du sens commun, questions-réponses virtuelles (dont les « questions résolues » et « non résolues »), et non seulement.

Cette thématique peut s’élargir vers d’autres terrains et avec d’autres aspects.

 

Conférenciers invités : Antoine Auchlin (Université de Genève), Sandra Teston-Bonnard (I.C.A.R., UMR 5191, École Normale Supérieure, Lyon), Ecaterina Bulea-Bronckart (Université de Genève), Isabel Margarida Duarte (Université de Porto), Frédéric Sabio (Université d’Aix-Marseille & CNRS Laboratoire Parole et Langage)

 

Comité d’organisation : Liana Pop, Anamaria Curea, Aida Duma, Iulia Macaria, Veronica Manole, Raluca Moroşan, Ana Zisman

 

Comité scientifique : Liana Pop, Rodica Zafiu, Ecaterina Bulea-Bronckart, Isabel Margarida Duarte, Iulia Mateiu, Cristiana Papahagi, Cristina Varga.

 

Calendrier et modalité de soumission : Les résumés anonymes  (une page) dans une langue romane sont à soumettre jusqu’au 1er mars 2016, à l’adresse suivante :oral2016.cluj@gmail.com

Notification aux auteurs jusqu’au 15 mars 2016.

 

Publication : Nous envisageons la publication des contributions dans un numéro thématique de la revue Studia Universitatis Babeş-Bolyai. Philologia (http://studia.ubbcluj.ro/serii/philologia/index_en.html).