Essai
Nouvelle parution
B. Mouralis, L'Illusion de l'altérité. Etudes de littérature africaine

B. Mouralis, L'Illusion de l'altérité. Etudes de littérature africaine

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Bernard Mouralis)

Bernard Mouralis, L'illusion de l'altérité. Etudes de littérature africaine

Paris : Editions Honoré Champion, coll. "Bibliothèque de Littérature Générale et Comparée", 2007.

784 p.

Prix : 125EUR

EAN 9782745314833
Présentation de l'éditeur :
La démarche suivie dans L'illusion de l'altérité. Etudes de littérature africaine s'ordonne autour de trois ordres de préoccupation : les textes, les conditions de leur énonciation et le discours, multiforme, qui les accompagne. Elle implique aussi une interrogation sur la nature de ces deux objets que sont censés être l' « Afrique » et la « littérature », dont l'existence postulée dans la formule consacrée « littérature africaine », est loin bien évidemment d'aller de soi.
Organisé en sept moments, l'ouvrage examine successivement : l'écrivain et la traversée de l'espace, son rapport à l'Occident et au passé colonial, la relation entre indépendance, pouvoir et violence, la question du sujet, la dimension intertextuelle de la production littéraire africaine, les enjeux dans le domaine de l'enseignement et de la recherche, le type de solidarité auquel se réfèrent les écrivains.
La production littéraire de l'Afrique apparaît d'abord comme un immense questionnement, multiforme, qui s'opère dans un cadre qui ne correspond pas nécessairement aux frontières tracées par la critique et la recherche et qui porte moins sur la définition d'une éventuelle identité africaine que sur la définition, opérée par un sujet, d'une relation : entre les peuples, les époques, les langues, les littératures, les savoirs.
En ce sens, cette littérature a une dimension romantique.

Bernard Mouralis est professeur émérite de l'Université de Cergy-Pontoise où il a dirigé l'UFR de Lettres et Sciences Humaines et le centre de recherche Texte/Histoire. Il a auparavant enseigné dans plusieurs universités africaines (Abidjan, Lomé) ainsi qu'à l'Université de Lille III. Ses travaux portent sur la littérature de langue française de l'Afrique subsaharienne (Littérature et développement, L'oeuvre de Mongo Beti, V. Y. Mudimbe), la relation franco-africaine (L'Europe, l'Afrique et la folie, République et colonies) , la théorie de la littérature (Les contre-littératures).