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Colloque Boréal 2013

Colloque Boréal 2013 "Mémoires vives, mémoires mortes : passerelles en terres étrangères"

Publié le par Laure Depretto (Source : Sylvie Bérard et Carmélie Jacob)

APPEL À COMMUNICATIONS

Colloque Boréal 2013

Mémoires vives, mémoires mortes : passerelles en terres étrangères

Organisé par Sylvie Bérard (Université Trent) et Carmélie Jacob (UQAM)
En collaboration avec le Congrès Boréal 2013

Pour mieux comprendre le présent et anticiper l’avenir, il est parfois essentiel de se tourner vers le passé. C’est pourquoi le Congrès Boréal, qui réunit chaque année plus d’une centaine d’acteurs des milieux de la science-fiction et du fantastique, a décidé cette année de faire de la mémoire son thème central. Celui-ci sera discuté, pendant toute la fin de semaine du 3 au 5 mai 2013, à travers diverses tables rondes et activités; mais pour entamer l’événement, nous invitons les chercheurs à nous faire part de l’état de leurs recherches sur le sujet par le biais de communications.

Fragile, facile à travestir comme l’a montré George Orwell dans 1984, la mémoire est souvent présentée dans les dystopies comme l’unique issue au conformisme social, la seule chose qui, si elle est bien utilisée, permette à l’humain de se définir et de se forger une identité. Dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, elle s’impose comme une façon de sauver le livre, n’étant pas, contrairement au papier, une matière combustible. En science-fiction, sa perte signe donc souvent aussi la perte de l’humanité, dans les deux sens du terme. Dans certains romans, on peut même la mettre en conserve, voire, comme chez Philip K. Dick, la réécrire. Et, pour les auteurs de littérature fantastique, elle est parfois ce qui rend fou : mémoire de l’humain ou mémoire du lieu, c’est à sa source que résident toutes les hantises.

C’est sur ces questions que nous invitons les chercheurs à réfléchir, à travers les différentes déclinaisons que peuvent prendre les littératures de l’imaginaire, que ce soit la science-fiction, le fantastique ou la fantasy, ou des courants plus limitrophes tels le cyberpunk, le steampunk, le gothique, le grotesque ou le réalisme magique. Les problématiques pourront se centrer autour de l’histoire et de ses conséquences possibles, de l’uchronie, de l’amnésie, de la mémoire artificielle, des villages fantômes, etc., à partir d’analyses d’œuvres littéraires ou cinématographiques.

Les propositions de communication, d’une longueur d’environ 300 mots, sont attendues au plus tard le 20 février 2013 à l’adresse : colloque.memoiresvives@gmail.com. S’il vous plaît, n’oubliez pas d’y inclure :

  • Votre nom et vos coordonnées (courriel, téléphone);
  • Un titre;
  • Une bibliographie de trois ou quatre titres.

Le colloque aura lieu à l’Hôtel Espresso & Centre de Conférence (1005 Guy, Montréal) le 3 mai 2013.