Essai
Nouvelle parution
A. Glinoer, V. Laisney, L'Age des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle  

A. Glinoer, V. Laisney, L'Age des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle

Publié le par Laure Depretto

Compte rendu publié dans Acta fabula (Janvier 2015, vol. 16, n° 1) : "L’archéologie du cénacle" par Sylvie Ducas.

 

***

 

Anthony Glinoer et Vincent Laisney, L'Age des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle

 

Paris: Librarie Arthème Fayard

16 octobre 2013, 714 pages

  • 30 euros
  • 9782213672076

Présentation de l'éditeur

Le mot « cénacle » n’évoque plus aujourd’hui qu’un groupuscule d’initiés ourdissant quelque complot. Il n’en allait pas de même au XIXe siècle où ce terme désignait un petit cercle d’écrivains et d’artistes rassemblés autour d’une figure charismatique, occupés à poser, à huis clos, les jalons de l’Art de demain. Encensé par les uns et raillé par les autres, le cénacle offrait une alternative aux tentations de la mondanité, de l’académisme, du journalisme et du mercantilisme. Des soirées de Hugo aux Mardis de Mallarmé en passant par les Samedis de Leconte de Lisle et le cercle des Nabis, il devient la sociabilité de référence des écrivains et des artistes qui désirent fonder un mouvement. Après l’époque des salons littéraires et avant l’ère des groupes d’avant-garde, le XIXe siècle s’impose donc comme l’âge des cénacles. Elaboré à partir d’un vaste corpus de journaux intimes, de lettres, d’articles, de satires, de souvenirs, de romans et de poèmes, ce livre cerne les contours du cénacle à la fois comme phénomène historique, objet sociologique et figure de l’imaginaire. Au fil des pages, le lecteur croisera les grandes figures littéraires et artistiques du XIXe siècle (Hugo, Stendhal, Balzac, Courbet, Flaubert, Baudelaire, Manet, Zola, Verlaine, Mallarmé) et s’immergera dans les mouvements qui l’ont marqué (romantisme, réalisme, Parnasse, naturalisme, impressionnisme, symbolisme). En somme, à travers le prisme du cénacle, c’est tout le XIXe siècle que les auteurs éclairent d’un jour nouveau en montrant qu’il fut moins le siècle des génies solitaires que celui des aventures collectives.