Partager : XII Séminaire international de la francophonie XII Séminaire international Brésil-Canada d’Etudes comparées IV Colloque international d’Etudes comparées
Université d’Etat de Feira de Santana, Brésil
Université de Cadi Ayyad, Maroc
Université de Cergy-Pontoise, France
Université Libre Internationale de Moldova, Moldavie
Université de Lomé, Togo
Université de Lubumbashi, RDC
Université «Spiru Haret», Roumanie
Université de Yaoundé 1, Cameroun
Département des Lettres et Arts
CELCFAAM- Centre d’Etudes en Littératures et Cultures franco-afro-américaines
NEC- Centre d’Etudes Canadiennes
Vous invitent à
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au cours des manifestations scientifiques suivantes :
XII Séminaire international de la francophonie
XII Séminaire international Brésil-Canada d’Etudes comparées
IV Colloque international d’Etudes comparées
Sur l’idée qu’on se fait de
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ARGUMENTAIRE
Depuis la nuit des temps, l’humanité essaie de se réunir pour échapper aux dangers visibles (animaux sauvages, tribus ennemis, clans hostiles, cataclysmes de toute sorte) et invisibles (esprits malins, spectres, fantasmagories...), enfin, par amour, par peur, par haine ou par revoir, - par n’importe lequel de ces « géants de l’âme » (MIRA Y LOPEZ 1 ) – hommes et femmes mettent en scène une mythique réunion où tous puissent partager des objectifs communs, une destinée ou une mission, un projet, pour provisoire qu’il soit, ou pour utopique que cela paraisse aux yeux des incrédules.Quelle civilisation humaniste aurait été possible sans cette capacité de croire que les êtres
humains peuvent tracer, sous le signe de l’espoir, des projets de cohabitation où l’égoisme et l’oppression ne prévalent pas sur ce qui peut être accepté et compris comme étant le « bien commun » ? En effet, dès les premières sociétés humaines, - dont quelques tribus indigènes brésiliennes sont encore d’ emblématiques représentants, - hommes et femmes partagent les aliments, l’abri, l’éducation des enfants, chassent et pêchent ensemble, réalisent les récoltes collectivement, dans ce qu’on appelle « l’économie de l’abondance », où prévalent la justice distributive et égalitaire, ayant pour devise « un pour tous, tous pour un », même sans pouvoir
assurer la liberté de leurs membres d’agir différemment de la rigide structure qui détermine les rôles sociaux qui reviennent à chaque individu : les hommes, des chasseurs, les femmes, des moissonneuses. (CLASTRES 2 1982, VASQUEZ
3 : 2005).Il est bien vrai que l’histoire de l’humanité, avec la rupture d’une supposée harmonie primordiale et la conséquente division des hommes avec l’apparition de l’exploration du travail, domination et esclavage, allait compromettre tout projet d’émancipation de l’humanité et la construction d’une société égalitaire. La contemporanéité nous montre la primauté de
l’individualisme (BUBER : 1989 4) comme un mode de vie, sous l’égide du plus effréné néolibéralisme, ainsi qu’on peut le constater, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord –sous le leadership des Etats-Unis – et dans une grande partie de la planète qui s’occidentalise, qui devient dangereusement homogène, la prédominance d’un individualisme exacerbé, d’une compétition effrénée entre les hommes, avec la fomentation de clivages de plus en plus grands, rendant difficile la création de liens d’appartenance plus amples, restreignant tout au fragment, au ponctuel (FROMM 5 : 2008). Toutefois, des hommes et des femmes de plusieurs parties du monde désirent ardemment construire de nouvelles relations sociales et interpersonnelles, essaient de refonder des pactes
sociaux, dans une tentative jamais épuisée de fuir la « misère de la vie individuelle (solitude et absurde) » (ASTRUC : 2015 6) et, de cette façon, cherchent à établir des projets de cohabitation basée sur la fraternité, sur l’égalité et sur la liberté, avec le difficile équilibre entre ces trois axes, sans lequel n’importe quelle tentative de Communauté serait compromise (TODOROV 7 : 2012).
Surmontant les barrières représentées par les clivages les plus divers qui menacent de consolider la séparation de l’humanité en ethnies, classes, groupes, catégories sociales, genres, sexes, religions, des hommes et des femmes, – convaincus que sous l’apparence de la diversité il n’existe qu’une seule et même humanité –, des hommes et des femmes essaient d’inviter leurs semblables à PARTAGER.
Partager un moment dans lequel l’être se dévoile au regard étonné ou ému, sous la menace de l’inhumanité, comme nous le rappelle Georges Brassens dans Chanson pour l’Auvergnat. Se solidariser, secourir, sont aussi d’autres dénominations de PARTAGER. Qui peut aussi être compris comme coopérer, participer à un évènement transformateur de la vie personnelle ou sociale. Ce qui implique ce désir d’INVITER, de la même manière qu’on peut inviter à
Partager du « pain de la vie », comme dans la chanson brésilienne Cio da terra (Rut de la terre), ou participer à un projet de construction d’un autre ordre social, ainsi que nous le rappelle aussi Geraldo Vandré, dans sa chanson Para não dizer que não falei de flores (pour qu’on ne dise pas que je n’ai pas parlé de fleurs). Enfin, malgré l’apparente désolation qui semble régner dans la vie sociale de cette planète qui essaie de s’occidentaliser à grands pas, suivant la mode (HELLER 8 : 2009), les mouvements sociaux, qu’on voit agiter les rues et avenues des principales villes du Brésil ou d’ailleurs,semblent indiquer que le rêve de construction de pactes sociaux ancrés sur le Respect, le Soin et la Compréhension (ainsi que la Responsabilité, autres noms de l’Amour), continuent à (re)vitaliser les énergies de jeunes et adultes (FROMM, op.cit).
Comment les Sciences Humaines – et la Littérature en particulier – ont-elles montré, parfois de façon anticipée, les tentatives infatigables d’une grande partie de l’humanité de (re)créer es liens de solidarité pour mieux partager les rêves, solutions, désirs, projets communs ? À travers les échanges de connaissances et des savoirs, expériences, désirs et craintes, le CENTRE D’ÉTUDES EN LITTÉRATURES ET CULTURES FRANCO-AFROAMÉRICAINES, le NEC – CENTRE D’ETUDES CANADIENNES invitent les chercheurs et chercheuses, les professeurs et professeures, les étudiants, et la communauté en général, à PARTAGER, dans la période du 12 au 14 juin 2017, au cours des XIIème SÉMINAIRE DE LA FRANCOPHONIE, XIIème SÉMINAIRE BRÉSIL-CANADA D’ÉTUDES COMPARÉES et IVème COLLOQUE INTERNATIONAL D’ÉTUDES COMPARÉES, sur le Campus de l’Université de l’Etat de Feira de Santana (Brésil)
Les propositions d’intervention sont attendues à partir du 30 octobre 2016 et jusqu’au 15 février 2017 sur le site www.nelcfaam.wordpress.com
Pour plus de renseignements, veuillez prendre contact avec Humberto de Oliveira, svp.
humbert_oliveira@uefs.br
COMITE SCIENTIFIQUE :
ABDELAZIZ AMRAOUI – Université Cadi Ayyad, Maroc
ADEITALO MANOEL PINHO- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
ANTONIO GABRIEL E. SOUZA- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
AYAOVI XOLALI MOUMOUNI AGBOKE – Université de Lomé, Togo
ALANA DE O. FREITAS EL FAHL- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
ALAIN VUILLEMIN - Université Paris Est- Créteil / AMOPA, France
ALEILTON FONSECA - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil.
ALEX FABIANO JARDIM - Universidade Estadual de Montes Claros, Brésil.
ANA GUTU- Université Libre internationale de Moldova, Moldavie
ANDRE LUIZ SOUZA CARVALHO - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
ANDREIA SILVA ARAUJO – UEFS-UFBA, Brasil
BEATRIZ SOUZA L. DE OLIVEIRA – Universidade do Estado da Bahia, Brésil.
CLAUDIO CLEDSON NOVAIS- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
CHRISTIAN MBARGA- St.Thomas university, New Fredericton, Canada
DANIELLE FORGET- Université d’ Ottawa, Canada
EFSTRATIA OKTAPODA - Université Paris 8, France
ELENA PRUS – Académie des Sciences de la Moldavie
EVILA FERREIRA OLIVEIRA - Universidade do Estado da Bahia, Brésil.
FABRICE GALVEZ – Universidade Federal da Bahia, Brésil
FAUSTIN MVOGO- Université de Yaoundé 1, Cameroun
FLAVIA ANINGER- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
GILTON ARAGÃO- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
HELENE BREDA- Université Paris 13, France.
HUMBERTO LUIZ LIMA DE OLIVEIRA- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
IGOR ROSSONI – Universidade Federal da Bahia, Brasil
IVONE MAIA- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
IRANILDES OLIVEIRA LIMA - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
JACQUES D’ ADESKY- PUC-RIO e Universidade Estácio de Sá,Brésil
JEAN-PAUL BIRURU RUCINAGIZA – Université de Lubumbashi, RDC
JOÃO DANILO OLIVEIRA - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brasil
LACY GUARACIABA MACHADO– Pontifícia universidade Católica Goiás, Brésil
LUCIE LEQUIN – Université Concórdia, Canada
LUIZ ANTONIO VALVERDE- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
MALIK NOEL-FERDINAND- Université des Antilles et de la Guyane, France
MARCOS TEIXEIRA DE SOUZA – IUERJ- Universidade Estácio de Sá, Brésil.
MARCELO FARIA- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
MARGARETE SANTOS – Universidade do Estado da Bahia, Brésil.
MARIA CONCEIÇÃO COSTA OLIVEIRA- Universidade Estadual de Feira de Santana,
Brésil
MARIA LINA GARRIDO - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
MARIE-ROSE ABOMO-MAURIN – Université d’ Yaoundé 1, Cameroun
MAURICE AMURI MPALA LUTEBELE- Université de Lubumbashi, RDC
MIHAELA CHAPELAN – Université « Spiru Haret », Bucarest, Roumanie
MOHAMMAD ZIAR – Université Azad islamique de Téhéran, Iran
MOUFIDA ELBEJAOUI- Université Mohammed V, Rabat, Maroc
NELMIRA MOREIRA- Universidade Estadual de Feira de Santana Brésil
NIGEL HUNTER - Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
NORMA SUELY REIS MENEZES- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
PÁL FERENCZ - Brazilian Scientific Center, Hongrie
PATRICIO NUNES-BARREIROS- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
PATRICK IMBERT – Université d’ Ottawa, Canada
REMI ASTRUC – Université de Cergy-Pontoise, France
RENATA JAKUBCZUK- Université Marie Curie-Skłodowska – Lublin, Pologne
ROBERTO BITTENCOURT- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil
SEBASTIEN JOACHIN – UFPE-UEPB, Brésil
SERGE CANTIN- Université du Québec à Trois-Rivières, Canada
SERGIO LEVEMFOUS - Universidade Estadual de Santa Cruz, Brésil
SMAIL MAAFOUF, Université de Béjaia, Algérie
VAHID NEJAR MOHAMMAD- Université de Tabriz, Iran
VERA PEDREIRA DOS SANTOS PEPE- Universidade Estadual de Feira de Santana, Brésil