Édition
Nouvelle parution
W. Shakespeare, Comédies, tome 1 (La Pléiade)

W. Shakespeare, Comédies, tome 1 (La Pléiade)

Publié le par Emilien Sermier

William Shakespeare

OEuvres complètes, V

Comédies, tome 1

Bibliothèque de La Pléiade, n° 591, 2013

Édition sous la direction de Gisèle Venet avec la collaboration de Line Cottegnies, Jean-Michel Déprats, Yves Peyré.

Traducteur: Jean-Michel Déprats, Jean-Pierre Richard (1949 - ), Henri Suhamy.

ISBN : 9782070120789

1520 pages, rel. Peau, 105 x 170 mm

 

 

Ce volume contient:

La Comédie des erreurs - Les Deux gentilshommes de Vérone - Le Dressage de la rebelle [La Mégère apprivoisée] - Peines d'amour perdues - Le Songe d'une nuit d'été - Le Marchand de Venise

 

Présentation de l'éditeur:

Même si toutes ont une fin heureuse, les dix-huit «comédies» de Shakespeare ne répondent guère à la définition classique du genre. On peut distinguer dans leur chronologie trois phases, que recouperont à peu près les trois tomes de cette édition.
La première phase, «maniériste», qui fait l’objet du présent volume, met l’éblouissante machinerie verbale du jeu de mots au service d’une esthétique de la surprise renversant tous les codes de l’amour pétrarquiste. Dans la deuxième, plus «baroque», l’ambiguïté verbale s'épanouira : c’est le triomphe des bouffons «corrupteurs de mots» (Feste dans La Nuit des rois, Pierre de Touche dans Comme il vous plaira) ; la mélancolie s’insinue cependant, et la duplicité des apparences (jumeaux, femmes déguisées en adolescents), déjà présente dans les œuvres de la première période, se teinte d’un trouble plus prononcé ou évolue vers l’hypocrisie (Mesure pour mesure). La troisième période, celle des comédies «romanesques» (Le Conte d’hiver, Cymbeline, La Tempête…), se caractérisera par la complexité des intrigues, la multiplicité des personnages et l’opacité du «mystère» central qui les occupe ; leur esthétique de l’émerveillement coïncide avec la création des théâtres à machines.
De La Comédie des erreurs et du Dressage de la rebelle (La Mégère apprivoisée), imitées de Plaute et teintées de commedia dell’arte, au Marchand de Venise, qui mêle une comédie urbaine et cruelle à une intrigue galante et sentimentale, en passant par les désopilantes métamorphoses ovidiennes et la poésie féerique du Songe d’une nuit d’été ou par les jeux de langage en cascade – traits d’esprit affutés ou impropriétés cocasses – qui font toute la matière de Peines d’amour perdues, les pièces réunies dans ce premier volume reflètent la multiplicité des facettes d’une écriture toujours pleine d’insolence et d’alacrité.