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Vitalité du conte à l'aube du XXIe siècle: du pastiche à la parodie

Vitalité du conte à l'aube du XXIe siècle: du pastiche à la parodie

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Myriam Tsimbidy)

Appel à contributions

Synergies France n° 7

Le numéro 7 de Synergies France portera sur :

“Vitalité du conte à l'aube du XXIe siècle : du pastiche à la parodie”

Le conte est un « objet mouvant et insaisissable » : repris, traduit, adapté, transposé, sa forme et ses motifs imprègnent l'imaginaire collectif et influencent les créations personnelles. La fin du XXe siècle est l'époque du « renouveau du conte » voire de ses « métamorphoses » pour reprendre le titre de l'ouvrage dirigé par Jean Perrot[1]. Véritable creuset où l'imaginaire va puiser ses sources d'inspiration, le conte fournit des situations, des motifs, des formes structurelles qui ont traversé tous les genres et qui s'adaptent aux nouvelles formes du récit (album, fantasy, théâtre-album...). Enfin le conte possède une telle vitalité qu'il suffit d'un simple rapprochement au détour d'un commentaire pour qu'il devienne une clef de compréhension. Sa force symbolique lui permet de parler du monde contemporain à travers des situations archétypales. Ainsi les contes du XVIIe siècle s'inscrivaient dans l'idéologie du grand siècle que ce soit pour la critiquer ou la cautionner.

Dans ce nouveau numéro de Synergies France, nous aimerions réfléchir à l'utilisation du conte en ce début de XXIe siècle. Peut-on voir se dessiner une évolution des trames narratives, des personnages, qui traduirait une vision de l'homme et du monde propre à notre société contemporaine ?

Les pratiques hypertextuelles et les relations transtextuelles pourront être l'objet d'une étude dans le cadre de cette réflexion. Une analyse des différents procédés de transformation du conte pourra montrer, par exemple, en quoi les possibilités apportées par les nouveaux supports et les nouvelles formes renouvellent la perception du conte.

On pourra se demander comment ou en quoi une interprétation ou une transposition modernisantes participent à l'enrichissement ou à l'appauvrissement de la trame narrative, des actants, des motifs… On pourra également réfléchir à l'utilisation des personnages, des lieux ou des objets emblématiques en s'interrogeant sur leur permanence et leur évolution dans la littérature contemporaine (l'ogre, le dragon, la forêt, l'épée..).

On pourra s'interroger sur le rôle et la fonction des références au conte traditionnel en examinant comment ils participent à la poétique de l'oeuvre. En quoi les citations, les allusions ou la réutilisation de la trame ou des personnages entrent-ils dans les procédés d'écriture ? Donnent-ils lieu à des pratiques de condensation, d'amplification, multiplient-ils les effets de sens, introduisent-ils des jeux de connivence, des effets de contrepoint, de nouvelle motivation... ? L'utilisation du conte répond-elle à des préoccupations idéologiques, morales ? Traduit-elle les hantises des personnages ou d'un auteur ?

On pourra encore étudier la manière dont le conte contemporain revisite et métamorphose les genres du récit : notre époque est-elle propice à un recul du merveilleux au profit d'autres genres comme le fantastique ou la fantasy ?

Peut-on voir une influence de la psychanalyse et des théories sur le symbolisme du conte dans la manière dont il vit dans les oeuvres d'aujourd'hui ? Comment articule-t-il réel, pulsions, rationalisme et imaginaire dans notre société marquée par les traumatismes du siècle écoulé ?

On pourra s'interroger sur l'intégration et l'influence étrangère (pays de l'Est, pays asiatiques ou africains…) et en matière de références, supports, diffusions en direction de la nouvelle génération occidentale.

Cette réflexion s'appuiera sur les oeuvres contemporaines et s'intéressera au corpus de la littérature de jeunesse ainsi qu'aux oeuvres destinées aux adultes.

La proposition devra :

- s'attacher explicitement au genre du conte ;

- être située clairement selon une problématique (littéraire, narratologique, stylistique, linguistique, didactique, culturelle, historique…) ;

- s'inscrire dans l'époque contemporaine ;

- décrire le corpus d'étude ou à défaut situer l'étude.

Coordination du numéro : Myriam Tsimbidy (Université de Rouen-IUFM, EHESS Grihl) et Dominique Ulma (Université Claude Bernard Lyon 1-IUFM, DYNADIV EA 4246)

Les articles seront prioritairement rédigés en langue française.

Les doctorants et jeunes chercheurs sont cordialement invités à proposer un article.

Les auteurs sont invités à envoyer leurs propositions de contributions (article complet) par courrier électronique à la rédaction (synergies.france@gmail.com) avant le 15 avril 2010. Les propositions devront comporter les références institutionnelles et scientifiques des auteurs, un titre explicite, un résumé significatif présentant notamment la démarche de recherche suivie et ses principaux résultats, de 3 à 5 mots-clés ainsi qu'une bibliographie permettant d'identifier le cadre théorique.

Chaque article sera évalué par deux membres du comité de lecture et un commentaire sera communiqué à tous ceux qui auront envoyé une proposition. Une fois cette dernière retenue, des consignes complémentaires sur le format de soumission des articles et des demandes d'éventuelles modifications seront indiquées aux auteurs et l'article dans sa forme définitive devra être envoyé à la rédaction pour le 15 juillet 2010 au plus tard.

La parution du numéro est prévue pour décembre 2010.

Pour la rédaction des articles, les auteurs seront priés de bien vouloir se conformer dès l'envoi des propositions aux Spécifications rédactionnelles ci-après.

Comme de plus en plus de revues francophones, Synergies France applique les rectifications orthographiques proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française, recommandées par l'Académie dans sa dernière édition. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site : http://www.orthographe-recommandee.info/


Spécifications rédactionnelles pour la publication dans les revues

Synergies des Pays

Texte

· La police de caractères unique à utiliser pour les articles est Times New Roman, taille de police 12.

· Les articles auront entre 15 000 et 20 000 signes maximum, espaces, notes et bibliographie compris.

· Ne pas utiliser pas les majuscules (ex. DUPONT), les caractères gras et le soulignement.

· Utiliser les symboles de l'alphabet phonétique international disponibles gratuitement sur le site : http://scripts.sil.org/cms/scripts/page.php?site_id=nrsi&item_id=DoulosSILfont

· Les graphiques et les schémas doivent figurer sur des fichiers séparés (cf. infra, Iconographie).

Présentation de l'article

· Titre de l'article, taille 12, en gras et en petits caractères (bas de casse), avec majuscule uniquement à la première lettre, centré.

· Nom de l'auteur en petits caractères, l'affiliation de l'auteur en petits caractères, e-mail.

· Le résumé (200 mots maximum) – en français et en anglais – en italiques.

· Les mots clés (de 3 à 10) – en français et en anglais – en petits caractères, en italiques.

Mise en page

· La plus claire et simple possible (elle sera de toute façon entièrement remaniée). La revue a son propre standard de mise en forme.

· Le texte, sur fichier Word au format .doc exclusivement (pas de .docx), doit être saisi au kilomètre, justifié à droite et à gauche.

· Éviter les sauts de page et les sauts de section.

· Utiliser des alinéas pour distinguer facilement les paragraphes (proscrire les tabulations).

· Les citations extraites doivent être clairement repérables.

· Ne pas oublier que les guillemets, les parenthèses et les crochets s'utilisent toujours par paire.

Titres et intertitres

· Bien préciser leur hiérarchie en les numérotant, et ne pas faire plus de 3 niveaux.

· Ne pas mettre de point à la fin d'un titre ou d'un intertitre.

· Sous-titres – en gras, pas d'italiques, pas de lettres majuscules (CONCLUSION).

· Ne pas faire de renvois à des intertitres (ex. : cf. I.1) car leur numérotation sera supprimée.

Références à un article ou à un ouvrage dans le corps du texte

· En cas de citation d'un extrait d'article ou d'ouvrage, à la fin de la citation faire figurer le nom de l'auteur, l'année de publication et la page : « De quelle liberté dispose le professeur au moment de réaliser un projet d'enseignement ? Les contraintes sont nombreuses » (Salers, 1997 : 39).

· Si le texte ne comporte pas de citation mais une idée contenue dans un ouvrage : Comme le permettent les conclusions de travaux récents (Sensevy, 2007) ou Brousseau (1986) présente les fondements de la théorie des situations.

Citations

· Courtes : en caractères romains (droits) et entre guillemets, dans le corps du texte. Choisir les guillemets « à la française » (comme ici).

· Longues : les présenter comme un paragraphe normal, mais avec un saut de ligne avant et après, entre guillemets.

· Toute suppression ou coupure dans une citation doit être signalée par […] ; de même tout raccord ou commentaire personnel doit être placé entre crochets.

Guillemets et ponctuation

· Le début de la citation est fondu dans le texte mais elle se termine sur une phrase complète (point final à l'extérieur). Ex. : Mme Lepic compare les cheveux de Poil de Carotte à des « baguettes de tambour. Il userait un pot de pommade tous les matins si on lui en donnait ».

· La citation débute par une phrase complète ; elle est introduite par deux points si elle fait suite au texte ; son premier mot prend alors une capitale initiale (point final à l'intérieur). Ex. : deux siècles avant notre ère, le poète Térence affirmait : « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger. »

Appels de notes

· L'appel de note se place avant tout signe de ponctuation. Exemples :

- Comment dois-je placer mon appel de note1 ?

- Le placement de l'appel de note s'effectue ainsi2.

- Ainsi : « Placez correctement votre appel de note3. »

- Il dit que votre « appel de note4 » est bien placé.

Notes de fin d'article

· Les notes doivent être placées en fin de l'article, avec appel de note automatique continu (1, 2…).

· Elles doivent être brèves.

· Ne pas utiliser de notes pour des références à une oeuvre ou un auteur.

· Ne pas faire de renvois à des numéros de notes.

Sigles, acronymes et abréviations

· L'usage actuel est de ne pas mettre de points entre les lettres. Ex. : SNCF (et non S.N.C.F.).

· Les abréviations restent dans la plupart des cas en bas de casse (vol., t., n°, ms., mss – et non Vol., T., N°)…

· Quelques abréviations courantes :

- 1er, 1re, 2e, 3e (et non 1ier, 1ère, 2ème, 3ième).

- xve siècle (chiffre en petites capitales) (et non XVième).

- chap. (et non ch., celui-ci signifiant chant).

- éd. (éditeur, édition) (et non eds.).

- etc. (et non etc…).

- p. (et non pp.).

Bibliographie

Bibliographie en fin d'article, dans l'ordre chrono-alphabétique, selon la norme :

Baume, E., 1985. La lecture – préalables à sa pédagogie. Paris : Association Française pour la lecture.

Gaonac'h, D., C. Golder., 1995. Manuel de psychologie pour l'enseignement. Paris : Hachette Éducation.

Fayol, M. et al., 1992. Psychologie cognitive de la lecture. Paris : PUF.

Morais, J., 1996. La lecture et l'apprentissage de la lecture : questions pour la science. In : Regards sur la lecture et ses apprentissages. Paris : Observatoire National de la lecture.

Un article :

Kern, R. G., 1994. « The Role of Mental Translation in Second Language Reading ». Studies in Second Language Acquisition, n°16, p. 441-61.

Internet : mettre l'adresse complète et citer la date de consultation.

Iconographie

L'iconographie (papier, diapositive, numérique…) devra être d'excellente qualité.

Les figures complexes, les photos seront envoyées si possible en format .gif ou .jpg avec une bonne résolution (300 dpi minimum) ou réalisées à l'aide d'un logiciel de dessin compatible avec Word.

Elles seront numérotées et fournies dans un fichier séparé et sous forme papier de très bonne qualité de façon à permettre, si nécessaire, la reproduction directe. Dans le corps du texte, on indiquera : « Insérer la figure N ici ».

À proscrire :

· les documents en RVB (utiliser le mode CMJN si le document est destiné à une impression couleur) ;

· la couleur dans les documents à insérer dans le texte (tout passer en niveau de gris ou en bitmap) ;

· les documents insérés dans Word (fournir parallèlement les fichiers sources) ;

· les documents de basse résolution (inutile de transformer une image 72 dpi en 300 dpi, le mal est fait) ;

· les documents de très petite taille (leur agrandissement nuira à leur qualité).


[1] Perrot Jean (dir.). 2004. Les métamorphoses du conte. Bruxelles : Presses interuniversitaires européennes. 389 p.