Questions de société
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Vidéo: "Qui veut tuer la fac ?" (Émission C dans l'air 11/05/09)

Publié le par Bérenger Boulay

lundi 11 mai 2009
C dans l'air: "Qui veut tuer la fac ?"

Voir la vidéo.

Avec 

Simone Bonnafous. Vice-présidente de la Conférence des Présidents d'Université (CPU).

Isabelle This Saint-Jean. Présidente du collectif Sauvons La Recherche (SLR).

René Sylvestre Co-fondateur de L'Etudiant.

Résumé (site de l'émission):

Quinze semaines après le début du mouvement contre les réformes del'enseignement supérieur, une vingtaine d'universités sont perturbées,à des degrés divers. L'une des questions qui se posent aujourd'hui estla tenue des partiels et la validation des diplômes.

Ce n'est pas la première fois qu'un mouvement agite les universitésfrançaises, mais rarement, ils n'avaient atteint une telle longévité etune telle ampleur. Quinze semaines de conflit, des centaines demanifestations d'étudiants et d'enseignants-chercheurs à Paris et dansles grandes villes universitaires, des facultés bloquées, des coursdonnés sur la place publique, un décret réécrit, des réformesdifférées... et, à ce jour, une vingtaine d'établissements toujoursperturbés, à des degrés divers.

Aucentre du mécontement : la loi sur l'autonomie des universités, laréforme du statut des enseignants-chercheurs, le recrutement desenseignants à bac + 5 et leur formation, la question du financement desuniversités et la suppression de postes de chercheurs.

Maisalors que les blocages se poursuivent et que le temps des examensapproche, de nombreux étudiants et leurs familles s'inquiètent de latenue des partiels et de la valeur des diplômes obtenus dans un telcontexte. L'année universitaire est-elle menacée ?

Dans unedizaine d'universités, la tenue des examens est incertaine ou encorenon programmée. Par exemple, à Toulouse-II-Le-Mirail, où "la plupartdes cours n'ont pu se dérouler" depuis le début du blocage, le4 mars 2009, selon son président, Daniel Filâtre, l'incertitude sur lesexamens est complète. Dans cette université, l'intersyndicale a appeléenseignants et autres personnels "à ne pas organiser les examensjusqu'à satisfaction des revendications", à l'instar de l'appel lancéla semaine dernière par la Coordination nationale des universités.