Questions de société
Vidéo: P. Binczak (président de Paris 8) au Soir 3 (13/05/09) et sur France Info (14/05/09)

Vidéo: P. Binczak (président de Paris 8) au Soir 3 (13/05/09) et sur France Info (14/05/09)

Publié le par Bérenger Boulay (Source : sorbonneengreve.revolublog)

- Binczak au soir3 - 13 mai

- Université : " La réforme est imposée aux forceps " (Binczak, Paris 8) - France Info

Pascal Binczak est le président de l'universitéVincennes-Saint Denis (Paris 8) et l'un des signataire d'une tribuneparue dans le journal Le Monde pour demander au président de laRépublique des gestes d'apaisement. Mais ce matin dans le Figaro,François Fillon prévient : "pas de concessions, pas d'examens bradés".Des manifestations sont prévues aujourd'hui à l'appel de lacoordination nationale des universités, des collectifs et des syndicatsdu supérieur.

Malgré quatre mois de mobilisation, " nous ne somme pas entendus ", déclare Pascal Binczak. "Siaujourd'hui le mouvement change d'expression avec les examens quiarrivent, il ne faut pas croire que le mouvement faiblit ou s'arrête", insiste-t-il. Le président d'université revient sur une récente déclaration du chef du gouvernement : " Si le premier ministre pense que le mouvement est mené par une poignée de gens d'extrême-gauche, c'est faux. Nous sommes une communauté responsable et nous ne pouvons pas être réduits à une communauté d'excités".

A l'approche du mois de juin, la question de l'organisation des examens inquiète étudiants et enseignants. A Paris 8, il n'y a "pas nécessité de les reporter à septembre", assure Pascal Baczink. Il explique que "des cours ont été donnés, d'autres ont été mis en ligne", et ajoute "nous sommes résolus à ne pas brader nos diplômes, des connaissances ont été dispensées aux étudiants et nous pouvons vérifier que ces connaissances ont été acquises". Il réfute toute idée de validation automatique.

Selon lui, " une véritable concertation " est nécessaire, et il déplore le ton menaçant employé par François Fillon dans le Figaro ("ils en subiront les conséquences" dit le premier ministre) : " Dans l'université je crois qu'on a jamais connu pareil traitement ".