Questions de société
Validation du semestre: position du Congrès de l'Université de Paris-Sorbonne

Validation du semestre: position du Congrès de l'Université de Paris-Sorbonne

Publié le par Marc Escola

Position de l'Université Paris-Sorbonne validée,

sur proposition du Président Georges Molinié,

par l'assemblée des trois Conseils centraux réunis en congrès le 30 avril 2009


1. La situation de radicalisation actuelle est le résultat de l'obstination et de l'autisme du gouvernement. En conséquence, le mouvement doit se poursuivre et s'amplifier.

2. Considérant qu'il est indispensable d'assurer la liberté d'accès à tous les sites, salles, bureaux et services de l'université, nous demandons la levée de tous les blocages.

3. Le souci essentiel de l'université est qu'aucun étudiant ne soit pénalisé. Il convient donc d'envisager les modalités de validation du semestre et de l'année. Nous ferons le maximum pour organiser une session d'examens et des réunions de jurys avant le mois de juillet. Dans cette hypothèse, les épreuves seront organisées par le service des examens en liaison avec les UFR. Ces examens doivent correspondre à des enseignements délivrés dans le cadre de cours officiels, sauf cas particuliers pour autant que soit garantie la présence du plus grand nombre possible d'étudiants. Ces dispositions concernent essentiellement la licence. Elles ne sont envisageables que sous la condition qu'un nombre raisonnable d'enseignements puisse être délivré.

4. Dans l'hypothèse où ce scénario (§3) ne serait pas applicable, nous sommes conduits à en envisager un second, dont la nécessité apparaîtra très vite. En effet, si l'on ne peut pas organiser une telle session d'examens dans des conditions qui garantissent la valeur des diplômes, nous n'aurons qu'une solution : la neutralisation du semestre. Une telle mesure serait soumise à la validation des autorités de tutelle. En cas de refus de celles-ci, l'université se trouverait dans une situation très grave dont seul le gouvernement porterait la responsabilité.

N.-B. : Ces dispositions ne concernent pas les étudiants étrangers Erasmus ni les étudiants étrangers relevant de conventions internationales.