Questions de société
Un nouveau marronnier: le classement de l'Université Jiaotong de Shanghaï

Un nouveau marronnier: le classement de l'Université Jiaotong de Shanghaï

Publié le par Bérenger Boulay (Source : SLU)

Un marronnier en journalisme est un article d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.

Sur le site de SLU:

Le classement de l'Université Jiaotong de Shanghai, bien que "contesté", est pourtant observé à la loupe. Revue de presse (Le Nouvel Obs, Libération, Le Monde, etc.)

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3961

Le Beaujolais nouveau n'est pas encore arrivé, mais le Classement de Shanghai 2010 si.

Voir le pdf ici pour lire le classement, intitulé Academic Ranking of top 100 World Universities - 2010 .

En France, ce vendredi 13 août, les médias radiophoniques et la presse se sont saisis de la publication de ce désormais fameux "classement de Shanghai" - créé à l'origine pour établir une comparaison des universités chinoises avec leurs homologues européennes et américaines -, et ce bien qu'il soit fortement critiqué, notamment en raison des critères de classement adoptés.

Pourtant, même Nian Cai Liu, le concepteur du classement de Shanghaï, estimait en 2009 que ce « ranking ne constitue pas un standard pour les universités de classe mondiale » (voir sur le site d'EducPro).

On voit cependant que ce classement "très contesté" (dixit le Figaro) fait vendre du papier et a même incité Valérie Pécresse à se déplacer en Chine cet été.

Lire la revue de presse sur SLU.

Classement de Shanghai : explications des contre-performances françaises - Les Echos, 13 août 2010

La France compte seulement trois universités parmi les cent premières mondiales, selon le classement de l'université de Shanghai publié aujourd'hui. L'importance pour l'économie est grande. En effet, chaque année dans le monde, plus de 3 millions de jeunes partent faire des études ailleurs que chez eux. Pour les pays qui parviennent à les attirer, ça fait du business, des frais de scolarité encaissés, des dépenses dans les commerces. Un étudiant, c'est comme un touriste, sauf qu'il reste au moins un an sur (...)

Lire la suite sur le site des Echos.