Agenda
Événements & colloques
Traduction littéraire et littératures européennes.

Traduction littéraire et littératures européennes.

Publié le par Marielle Macé (Source : Maryla LAURENT)

Traduction littéraire et littératures européennes.

Comment traduire les textes littéraires récents ? 

La littérature française en traduction

Université Charles-de-Gaulle Lille 3

9, 10 décembre 2008

Mardi 9 décembre 2008

 

________________________________

9H    Accueil des conférenciers par Madame le Professeur Norah DEI CAS, Vice-présidente chargée des relations internationales, membre du Bureau du Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Lettres Etrangères (CECILLE. EA 4074)

Présidence : Justyna  ŁUKASZEWICZ

9H30   

Maryla LAURENT [F] (Université de Lille)

 La littérature française et l'oppression ou Marcel Proust au goulag, André Gide en Pologne et en  Lettonie.

10H    

Elżbieta  SKIBIŃSKA [PL] (Université de Wrocław)

La place de la littérature française dans le champ littéraire polonais après 1989

10H30

Astra SKRABANE [LV] (Université de Ventspils)

 L'imposante et importante littérature d'une langue dans la langue peu connue d'un petit pays au potentiel éditorial limité.

11H

Jerzy BRZOZOWSKI [PL] (Université de Cracovie)

LJ.M. G. Le CLEZIO en traduction polonaise

11H30

Ziva AVRAN [F] (Université de Lille)

Langue et réalité dans la traduction hébraïque de Georges Perec.

12H

Martine DE CLERCQ [B] (Université de Bruxelles KUB-HUB)

       L'importance du contexte et « hors-texte » dans la traduction littéraire l'exemple de « Boule de  Suif » et « Le Horla »  en traduction néerlandaise.

12H30 Discussion

13H     Déjeuner

         Présidence : Elżbieta SKIBIŃSKA

14H30

Chiara ELEFANTE [I] (Université de Bologne)

Traduire la voix des enfants : le cas des Lignes de faille de Nancy Huston en traduction italienne

 15H

Alfred STRASSER  [A](Université de Lille)

La littérature française en langue allemande

15H30

Martin PETRAS [B] (Université de Lille) 

Milan Kundera : un écrivain  revient chez lui en traduction

16H

Agata ŚLUZAR [PL] (Université de Lille)

Contes pour enfants pas sages (J. Prévert) ou la sagesse du traducteur polonais.

16H30

Guy FONTAINE [F] (Académie de Lille)

Y-a-t-il une différence française dans les lettres européennes ?

17H Discussion et café

 

 

Mercredi 10 décembre 2008

Présidence : Jerzy BRZOZOWSKI

9H

Jeremy LAMBERT [B]

La prose pluriculturelle d'Alain Van Crugten ou « quand le traducteur est traduit. 9H30

Regina SOLOVA [PL] (Université de Wrocław)

Contre le mythe de « l'invisibilité du traducteur ». L'oeuvre d'Anna Wasilewska

10H Iwona PIECHNIK [PL] (Université Jagellonne de Cracovie)

La traduction en finnois de « L'Oeuvre au noir » de Marguerite Yourcenar.

10H30 Discussion

11H

Ronald JENN [F] (Université de Lille)

Raymond Queneau et la traduction anglaise

11H30

Justyna  ŁUKASZEWICZ [PL] (Université de Wrocław)

La double voix d'Amélie Nothomb en version polonaise

12H

Marek TOMASZEWSKI [F] (Université de Lille)

Michel Houellebecque en traduction polonaise

12H 30 Discussion

13H Déjeuner

Présidence : Marek TOMASZEWSKI

14H

Tomasz STRÓŻYŃSKI [PL] (Université de Wrocław)

La littérature française dans la revue « Literatura na Świecie »/La littérature dans le monde/ 1971-2008

14H30

Alicja PASZKOWSKA [PL] (Université Jagellonne de Cracovie)

  La scène ouvre ses frontières. La présence du théâtre français contemporain en Pologne après 1989 15H

Małgorzata TOMICKA [PL] (Université de Wrocław)

Sélectionner-faire traduire-publier: la fortune des prix littéraires français en Pologne aujourd'hui

15H30 Discussion et café

16H

Natalia PAPROCKA [PL] (Université de Wrocław)

Les livres français pour la jeunesse en traduction polonaise (1945-2005). Entre notoriété et absence

16H30

Jadwiga COOK-ŻYSZKOWSKA [PL] (Université de Wrocław)

  La diversité disparue : observations sur le niveau de langue familier dans la traduction polonaise

17H00 Discussion et conclusion par Monsieur le Professeur Marek TOMASZEWSKI

MAISON DE LA RECHERCHE Salle des colloques

UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE LILLE 3

DOMAINE UNIVERSITAIRE DU « PONT DE BOIS »

59 653 VILLENEUVE D'ASCQ B.P. 60149

À l'heure de l'euro et des frontières ouvertes sur un espace européen fort de plus de huit cents millions de concitoyens, il faut veiller à la libre circulation de la littérature qui se crée chaque jour dans les différentes langues et cultures de l'Europe. Or, l'accès à tout texte pour lecteurs de plus de vingt-six langues, passe par la traduction.

Le symposium s'intéresse à la traduction d'oeuvres littéraires françaises récentes. Cette traduction fait problème à plusieurs niveaux, tant linguistiques que culturels, et exige une approche adéquate.  De la part des traducteurs, elle requiert du talent, mais également un savoir faire qui passe par un apprentissage des techniques. La place seconde des littératures « venues d'ailleurs » par rapport aux textes nationaux, ne tient-elle pas souvent à une suspicion d' « écriture défaillante » ? Ne devient-il pas urgent de convertir les recherches menées en traductologie en enseignement des exigences d'une bonne traduction littéraire ? Il est aujourd'hui admis que traduire le Journal officiel dans les langues de l'Union européenne nécessite une formation. On feint toujours de croire que pour traduire la littérature, un don inné suffit.

L'étude d'une littérature, menée à partir d'une perspective étrangère, suppose une critique double : celle de l'oeuvre originale –  fait d'écriture dans le polysystème linguistique, littéraire, culturel et historique émetteur -, et celle de l'oeuvre traduite, texte second pour le lequel se pose la question des raisons de sa signification au passage en langue nouvelle, de la véridicité du texte en langue cible par rapport à l'écrit en langue source, de l'adaptation de l'oeuvre aux exigences du polysystème récepteur étranger et de la place de celle-ci dans le pays d'accueil. Un certain nombre de questions seront posées lors du symposium lillois : quel choix a donné préférence à telle oeuvre française plutôt qu'à telle autre pour la proposer à un public étranger ? Quel est le pourcentage des gains et des pertes au cours du passage d'une langue à l'autre ? L'essence du texte a-t-elle été préservée ? Le style de l'original a-t-il trouvé son équivalence en langue d'arrivée. La perspective étrangère, et donc une certaine distanciation des enjeux internes de la société française, éclairent-elles des zones d'ombres, mettent-elles des mots sur des implicites, comblent-elles des vides que les débats internes français occultent ? L'exercice d'une critique littéraire de la traduction des oeuvres françaises en langue « autre » n'est-il pas un acte « productif et fécondant » dans la mesure où, en traduction, « quelque chose de l'original apparaît qui n'apparaissait pas dans la langue de départ. La traduction fait pivoter l'oeuvre, révèle d'elle un autre versant ». (A. Berman, L'épreuve de l'étranger, Paris, Gallimard, 1984)

                                                                              Coordination scientifique : Maryla LAURENT

                                                                                              e-mail : marylal-z@magic.fr

Ce symposium est jumelé à celui  des 2, 3 et 4  octobre à Mulhouse : Critique littéraire et littérature européenne. Enjeux et défis

Coordination scientifique Peter SCHNYDER

Il est organisé avec le concours du Centre d'Etudes en Civilisations, Langues et Lettres Etrangères (CECILLE, EA 4074), l'association Les Lettres Européennes, le Conseil régional, le Conseil général, le Consulat général de Pologne à Lille.

                                                                                                                                                            

Le réseau international de recherche et de formation à la recherche « la traduction comme moyen de communication interculturelle regroupe les universités de CRACOVIE, HAUTE ALSACE, LILLE 3, et WROCŁAW.