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Le dernier numéro de la revue Mélusine, consacré aux réseaux du surréalisme, confirme la faveur actuelle dans les études littéraires de la notion de réseau, qui permet d'appréhender le fonctionnement des cercles d'avant-garde de façon plus souple que ne le permet le concept bourdieusien de champ (auquel l'atelier consacre une entrée). Le séminaire TIGRE montre depuis bientôt trois ans la productivité de cette approche vis-à -vis des revues littéraires et artistiques qui reposent autant une logique de solidarité que de concurrence. On pourra relire également sur Fabula le compte rendu de l'ouvrage collectif Les Réseaux littéraires publié en 2006 sous la direction de Daphné de Marneffe et Benoît Denis.