Actualité
Appels à contributions
Tours 1500 : Art et société à Tours au début de la Renaissance

Tours 1500 : Art et société à Tours au début de la Renaissance

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Pascale Charron)

Tours 1500 : Art et société à Tours au début de la Renaissance

Colloque international organisé au Centre d'études supérieures de la Renaissance à Tours les 10, 11 et 12 mai 2012.

 

Comité d'organisation (chercheurs CESR Tours) : Florence Alazard, Pascal Brioist, Marion Boudon-Machuel, Pascale Charron, David Fiala, David Rivaud, Alain Salamagne.

 

 

Le Musée des Beaux-arts de Tours organise au printemps 2012 une exposition sur l'art à Tours autour de 1500. Pour accompagner cette manifestation, un colloque est programmé au CESR qui portera sur la ville de Tours dans ses aspects historiques, économiques et artistiques sur une période s'étendant de 1480 à 1520.

Les propositions de communication sont à envoyer par courriel avant le 30 juin 2011, sous la forme d'un court résumé (2000 signes max.) accompagné d'un bref CV (1 page maximum) à marion.boudon-machuel@inha.fr et/ou pascale.charron@univ-tours.fr

 

1/ Dynamiques tourangelles autour de 1500 

 

L'objet de ce premier axe est de dégager ce qui fait de la ville de Tours au tournant du XVIe siècle un lieu privilégié pour l'épanouissement des arts. Pour cela, il convient d'interroger les fondamentaux historiques sur la société et la ville.

Dans la suite des travaux de Bernard Chevalier, c'est toute la question de la ville capitale qui est ainsi de nouveau posée, tant dans ses dimensions politiques, sociales, économiques que religieuses. L'intérêt serait de montrer pourquoi et comment, autour de 1500, se maintiennent dans la capitale tourangelle des éléments de dynamisme.

 

Quelques pistes :

* L'évolution du bâti et de l'espace urbain ; la question de l'hygiène

* Tours, capitale religieuse. Autour de saint François de Paule.

* La société royale. Tours, une capitale de l'Etat royal ?

* Les groupes sociaux : les religieux, le monde des officiers...et leur place dans la cité.

* L'aide aux pauvres

* Les pratiques contre la peste.

* Le rôle de la Loire dans la vie économique.

 

 

2/ Commanditaires et production à caractère artistique

 

La question des commanditaires tourangeaux semble constituer actuellement l'un des points les plus insondables au regard de la documentation. Certains d'entre eux se laissent cependant appréhender à travers des pratiques culturelles qui mettent en scène des institutions comme des individus.

 

Quelques pistes :

* La commande royale et le cercle de la cour

* La commande municipale : décors urbains, entrées royales et autres réalisation festives.

* Les commanditaires tourangeaux et la commande exogène.

* La commande religieuse.

* Les cercles littéraires et l'activité intellectuelle dans la ville.

 

 

3/ Artistes et artisans tourangeaux

 

Sans proposer un - impossible ? - catalogue de toutes les activités à caractère artistique, et encore moins de tous les artisans tourangeaux, il s'agit de dégager les principaux groupes de métiers qui alimentent la vie artisanale et artistique de la cité. Un regard particulier peut être porté sur quelques figures plus marquantes dans le cadre restreint de leur activité tourangelle et sur leur éventuel fonctionnement en réseau dans le cadre local.

 

Quelques pistes :

* Les armuriers

* La soie à Tours

* Les tanneurs à Tours

* les métiers de bouche à Tours

* Les premiers imprimeurs tourangeaux

* La production musicale

 

4/ La production tourangelle dans l'espace et le temps.

 

La production tourangelle doit être mise en perspective et replacée dans un contexte plus général, géographique et diachronique.

 

Traditionnellement présenté par la critique comme le fruit de la rencontre de courants italien et flamand, l'art produit en Touraine appelle une définition plus fine et plus nuancée qui croisent les analyses de la commande artistique, de circulation des modèles et des hommes, et des mutations stylistiques et iconographiques. Certaines pièces laissent entrevoir des questions de polychronie, de décalage et/ou de persistance des modèles anciens. L'oeuvre de Fouquet, ignorée par les bornes chronologiques de ce colloque, pourrait alors être réintégrée notamment pour mesurer son impact sur les productions tourangelles plus tardives. Il convient également d'évaluer l'intégration des artistes tourangeaux actifs au sein de réseaux plus larges, ligériens, français, voire internationaux.