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Théorie littéraire par gros temps

Théorie littéraire par gros temps

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L'actualité politique a cette vertu d'avoir produit un nouveau sous-genre de la théorie : le traité de défense des études littéraires, dont l'acte de naissance est dès 2007 le volume d'Y. Citton, Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires (on peut en relire la préface dans l'Atelier), qui réagissait à chaud aux déclarations d'un certain président au sujet de La Princesse de Clèves et des études de "littérature ancienne". Depuis, le sort de celles-ci ne s'étant guère amélioré, V. Jouve (Pourquoi étudier la littérature ?), Y. Citton à nouveau, et outre-Atlantique M. Nussbaum (Not For Profit. Why Democracy Needs The Humanities), ont chacun livré une réflexion sur "l'avenir des humanités" (compte-rendus dans Acta Fabula et La Vie des idées). Le corpus s'augmente ces jours-ci d'un volume de J.-M. Schaeffer, Petite écologie des études littéraires. Pourquoi et comment étudier la littérature ? ; en anglais, d'un "Manifesto for arts and literature" par David McCallam ; et d'un nouveau dossier de l'Atelier de Fabula, "Pourquoi les études littéraires". N'en doutons pas : le genre est promis à un (bel ?) avenir.