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The Sketch in the 18th Century / L’esquisse au 18e siècle

The Sketch in the 18th Century / L’esquisse au 18e siècle

Publié le par Camille Esmein (Source : Yannick Séité)

CALL FOR PAPERS / APPEL A COMMUNICATIONS
4th LANDAU-PARIS-SYMPOSIUM ON THE EIGHTEENTH CENTURY
(LAPASEC)

The Sketch in the 18th Century / L'esquisse au 18ème siècle
November 17-18, 2006 / 17-18 novembre 2006

Université Paris 7 – Denis Diderot

‘Why does a beautiful sketch please us more than a painting? It is because it contains more life, and fewer forms. Introduce more forms, and life will vanish. […] The sketch is the work of heat and genius; the painting that of labour, patience, long studies, and a consummate experience of art.' Diderot, Salon de 1767.
Subtly different from the first draft, the outline or the fragment, the sketch took on importance as an autonomous expressive gesture in the course of the 18th century. As the first—but often the only—version of a pictorial or architectural work, it expanded from the field of art to influence forms of writing in literature, history, or philosophy (e.g. Condorcet's 1794 Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain).
The aim of this symposium will be to consider the characteristics of the genre as well as its relations to other ‘incipient' approaches to art and thought, and to account for its success in Britain and on the continent in the Enlightenment period. It will in part be the pendant of the similar conference organised in September 2004 on Imagining Ruins in the 18th century. Just as ruins can be considered as the deconstruction of architectures, institutions, forms and genres, the sketch can likewise be envisaged as the stage of ‘pre-construction' of all those systems of signs. Other approaches are of course possible and welcome. A selection of papers from both symposiums will be published in a single volume in 2007 by the German publisher Wissenschaftlicher Verlag Trier.

“Pourquoi une belle esquisse nous plaît-elle plus qu'un tableau ? c'est qu'il y a plus de vie, et moins de formes. A mesure qu'on introduit les formes, la vie disparaît. […] L'esquisse est l'ouvrage de la chaleur et du génie; et le tableau l'ouvrage du travail, de la patience, des longues études, et d'une expérience consommée de l'art.” Diderot, Salon de 1767.
Subtilement distincte de l'ébauche, du croquis ou du fragment, l'esquisse s'est affirmée comme geste expressif autonome au cours du 18ème siècle. Première—mais souvent unique—version d'une oeuvre picturale ou architecturale, elle a débordé le terrain de l'art pour influencer l'écriture littéraire, historique ou philosophique (on pense à l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain de Condorcet, publié en 1794).
Ce symposium visera à analyser les caractéristiques du genre et ses rapports à d'autres approches « naissantes » de l'art de la pensée, et à expliquer les raisons de son succès en Grande-Bretagne et sur le continent à l'époque des Lumières. Il fera suite au colloque organisé dans le même cadre en septembre 2004 sur l'Imaginaire de la ruine au 18ème siècle. En effet, de même que les ruines peuvent être considérées comme la déconstruction d'architectures, d'institutions, de formes et de genres, de même l'esquisse pourrait être envisagée comme le moment d'une « pré-construction » de tous ces systèmes de signes. D'autres approches sont bien entendu possibles et bienvenues. Une sélection d'articles émanant de ces deux symposiums sera publiée en un même volume en 2007 par l'éditeur allemand Wissenschaftlicher Verlag Trier.

Proposals (title + abstract) can be sent to Frédéric Ogée (ogee@paris7.jussieu.fr) AND Peter Wagner (wahpe@t-online.de) no later than 15 May 2006.
Les propositions de communication (titre + abstract) sont à envoyer avant le 15 mai 2006 à Frédéric Ogée (ogee@paris7.jussieu.fr) ET Peter Wagner (wahpe@t-online.de)