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Soutien aux étudiant(e)s du Mirail poursuivi(e)s après le mouvement 2009
Après le mouvement d'ampleur qui a touché en 2009 les universités françaises, la répression continue à s'exercer sur les étudiants et parfois les personnels, comme à Avignon, ou encore à Saint-Etienne. En septembre, on prenait connaissance avec une certaine incrédulité des motifs des convocations au commissariat reçues par des étudiant(s) de l'UTM. On apprend maintenant que certain(e)s d'entre eux passeront bel et bien en procès le 24 juin 2010.
Un concert de soutien aux étudiant(e)s inculpé(e)s du Mirail est d'ores et déjà organisé à Toulouse, ce samedi 3 avril à 20h (voir sur Indymédia Toulouse). [voir aussi l' agenda militant d'avril 2010 ]
"Appel à soutien [extraits] :
L'an dernier [printemps 2009], un mouvement social massif a eu lieu sur toutes les universités de France contre la loi LRU. Au Mirail plus de 4 mois de grève, des Assemblées Générales massives (jusqu'à 2000 personnes), beaucoup de manifestations et d'actions.
Plus encore que lors des grèves précédentes où elle était déjà présente, la répression a connu en 2009 une amplification inquiétante : répression policière sur nos camarades lors des manifestations et des actions (coups de matraques, jets de bombes lacrymogènes, tirs de flash-ball, arrestations arbitraires...). Mais aussi répression des directions universitaires qui n'hésitent plus à envoyer les forces de l'ordre sur les campus dans le but de casser la grève. Par exemple, à la demande du président, au Mirail 35 fourgons de CRS étaient postés aux abords de la fac pendant une bonne semaine et des cordons de CRS étaient chargés de « protéger » la reprise des activités pédagogiques.
Cette répression de la part de la présidence de l'Université du Mirail ne s'est pas arrêtée là. Elle a pris diverses formes et touché toutes les catégories faisant vivre l'université. [...]
Dernièrement la répression menée par la présidence du Mirail a pris une nouvelle tournure, puisque sept étudiant-e-s vont passer en procès le 24 juin prochain, sur plainte de l'université du Mirail.
Dès l'été 2009, dix étudiant-e-s ayant participé au mouvement de grève avaient été convoqués, chacun à deux reprises, au commissariat. Le seul point commun des dix convoqués est d'avoir été en contact avec la présidence, qui a donné leurs noms et coordonnées à la police. Au début du mois de mars, sept d'entre eux sont à nouveau convoqués pour qu'on leur remette une convocation au Tribunal de Grande Instance pour le 24 juin. Les faits qui leurs sont reprochés sont aussi fantaisistes que ridicules [...].
Derrière les sept étudiant-e-s amené-e-s au procès par les chiens de garde du ministère de l'enseignement supérieur, ce sont tou-te-s les étudiant-e-s du Mirail ayant participé au mouvement de grève de l'année passée qui sont visé-e-s, et plus largement tous ceux qui luttent.
UNE ATTAQUE CONTRE UN EST UNE ATTAQUE CONTRE TOUS"