Essai
Nouvelle parution
S. Trigano, La Nouvelle Idéologie dominante. Le post-modernisme

S. Trigano, La Nouvelle Idéologie dominante. Le post-modernisme

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Déborah Boltz)

Shmuel Trigano, La Nouvelle Idéologie dominante. Le post-modernisme

Paris : Hermann, coll. "Hermann philosophie", 2012.

EAN  9782705684075.

140p.

prix : 14,80EUR

Présentation de l'éditeur :
Et si la domination n’était pas là où on la croit ?
Et si la façon dont nous nous représentons aujourd’hui l’identité, autant individuelle que collective, l’humain, les genres, la nature, mais aussi la démocratie, le rapport à l’étranger, le contenu même du savoir, la finalité du droit, si tout cela ne relevait pas en réalité d’un savoir objectif mais d’une « idéologie » qui projette non seulement de changer l’ordre social et politique, à l’interne et à l’externe, mais aussi de changer l’humain ? C’est le propre de toute époque que de trouver dans un ordre d’idées le principe du pouvoir et de la cohérence, remarquera-t-on, sauf que cette idéologie se présente comme l’anti-pouvoir, le facteur d’une liberté jamais imaginée.
Ce court ouvrage s’efforce d’en construire le modèle et de prendre la mesure de l’ampleur de l’agenda du post-modernisme, cette pensée née en France dans les années 1970, redécouverte aux Etats-Unis et devenue, depuis, la « langue commune » de toutes les élites du monde démocratique, à travers ses multiples visages : multiculturalisme, post colonialisme, queer theory, altermondialisme, mondialisme, etc.
Dans la perspective de la sociologie de la connaissance, Shmuel Trigano tente d’identifier les centres de pouvoir et l’ordre nouveau qu’installe cette idéologie. Il tente de comprendre le contexte de son développement, notamment la décomposition de l’état-nation européen des suites de l’unification européenne, grosse, selon lui d’une forme de pouvoir de type impérial.
Un livre de savoir mais aussi un livre engagé qui alerte face à la dernière née des utopies politiques.

L'auteur :
Shmuel Trigano est professeur de sociologie à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Directeur fondateur des revues Pardès et Controverses, auteur de dix-huit ouvrages. Son oeuvre, traduite en plusieurs langues, se décline dans le double registre de la philosophie de la modernité politique et de l’analyse du religieux.