Revue
Nouvelle parution
Serbica, n° 15 :

Serbica, n° 15 : "Les poètes romantiques serbes"

Publié le par Université de Lausanne (Source : Milivoj Srebro)

Référence bibliographique : Serbica, N° 15, février 2016, Dossier spécial : « Les poètes romantiques serbes », Université Bordeaux Montaigne, 2016. EAN13 : 22683445.

 

Dossier spécial : « Les poètes romantiques serbes »

 

Sous le titre « Les poètes romantiques serbes », la revue électronique Serbica – dirigée par Milivoj Srebro, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne – publie un dossier spécial consacré aux poètes Branko Radičević, Djura Jakšić, Jovan Jovanović Zmaj et Laza Kostić (http://serbica.u-bordeaux3.fr/index.php/revues/982-serbica-revue-electronique-n-15-2016)

 

Au sujet du romantisme serbe

Au milieu des années 1840, le combat mené par Vuk Karadžić pour une littérature écrite en langue populaire entre dans sa phase ultime. De ce point de vue jouèrent un rôle de déclencheurs des livres publiés en 1847 : la traduction du Nouveau Testament, Les Lauriers de la montagne, et les ouvrages de deux jeunes nouveaux venus, Pesme [Poèmes] de Branko Radičević et Rat za srpski jezik i pravopis [Guerre pour la langue et l’orthographe serbes], un traité philosophique écrit par Đura Daničić. L’ère qui débute avec ces œuvres marque la victoire sans appel du romantisme en tant que mouvement littéraire. Alors qu’il n’était jusqu’alors que l’un des courants littéraires assez fortement mâtiné de classicisme, avec l’éclosion de Branko Radičević il se pose en contraire du classicisme et, ce dernier éteint, devient le courant stylistique dominant. Constituent les prémices du romantisme serbe la réforme linguistique de Vuk Karadžić, la poésie populaire et les influences européennes de différentes natures : la poésie allemande, surtout de Heine, Byron et le byronisme, Petöfi, Shakespeare pour le théâtre. Comme d’autres en Europe, le romantisme serbe était expressément lyrique. Le court poème lyrique, autobiographique, patriotique ou méditatif de contenu, constituait la forme principale de la poésie romantique. Au lyrisme étaient subordonnés deux autres genres poétiques, le poème byronien et le drame historique. Le lyrisme caractérise également la prose romantique dont les réalisations sont moins significatives. (Jovan Deretić)

Sommaire

1.♦ le mouvement romantique serbe ♦

« Le romantisme et l’éclosion du lyrisme », par Jovan Deretić, traduit par Alain Cappon.

2.♦  Branko Radičević ♦ 1824-1853

« Branko Radičević ou l'avènement de la nouvelle poésie serbe », par Boris Lazić ; « Les Adieux des étudiants, un poème dédié à l'intemporel », par Miodrag Popović, traduit par Dragana Pajović ;
« Choix de poésies : Les adieux des étudiants et autres poèmes », traducteurs : M. Ibrovac, K. Mićević et J.-M. Bordier ;
Tristesse et souvenir, traduit par Kolja Mićević.

3. ♦   Djura Jakšić  ♦  1832-1878

Présentation du poète et de son oeuvre, choix et traduction de poèmes : Boris Lazić;
« Poète du drame individuel et des passions inassouvies » ;
« Poésie d’une grande puissance émotive » ;
« Choix de poésies : Minuit et autres poèmes ».

4. ♦ Jovan Jovanović Zmaj ♦ 1833-1904

« Un poète au vers musical et éthéré », par Boris Lazić ;
« Le journal lyrique de Zmaj », par Miodrag Popović, traduit par Armelle Meyer ; 
« Roses fanées : un ouragan de douleur », par Duško Babić, traduit par Armelle Meyer ;
« Choix de poésies : Roses, Roses fanées et autres poèmes » : traducteurs : B. Lazić, S. et M. Ibrovac, S. Petrović, K. Mićević et V. Popović.

5. ♦ Laza Kostić ♦ 1841-1910

« La figure la plus achevée du romantisme serbe », par Boris Lazić ; « Un hymne au Mouvement romantique serbe », par Boris Lazić ; En mémoire de Ruvarac & Le tombeau de Ruvarac, traduits par Boris Lazić ; Parmi le rêve et le réveil et autres poèmes, Traduit par Kolja Mićević.

6.  ♦ Un poème – quatre traductions ♦  Santa Maria della Salute

« Du néant au paradis », par Duško Babić, traduit par Dragana Pajović ;
Quatre traductions de Santa Maria della Salute : traducteurs : M. Ibrovac, J.-M. Bordier, K. Mićević et V. Popović