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S’exprimer autrement : poétique et enjeux de l’allégorie à l’époque classique

S’exprimer autrement : poétique et enjeux de l’allégorie à l’époque classique

Publié le par Marion Moreau (Source : Marie-Christine Pioffet)

 

 Treizième colloque du

Centre International de Rencontres sur le XVIIe siècle (CIR 17) 

Toronto

Les 8, 9 et 10 mai 2014

S’exprimer autrement : poétique et enjeux de l’allégorie
 à l’époque classique

Le XVIIe siècle est sans aucun doute l’âge d’or de l’allégorie, au point où François Hédelin, dit l’abbé d’Aubignac, songe à fonder une Académie des Allégories pour rivaliser avec l’Académie française. Les intervenants au colloque du CIR 17 sont invités à examiner la pratique de l’allégorie sous l’une de ses multiples formes (emblèmes, apologues, héraldique, oeuvres à clefs, iconographie, topographie sentimentale ou morale, paraboles, exégèse biblique, polémiques littéraires ou religieuses), mais aussi les écrits qui théorisent sur les codes artistiques ou littéraires et leurs interprétations. On pourra orienter la réflexion sur certains auteurs comme Jean Baudoin, François Béroalde de Verville, Jean Desmarets de Saint-Sorlin, Antoine Furetière, Marin Le Roy de Gomberville, François Hédelin dit l’abbé d’Aubignac, Claude-François Ménestrier qui se sont particulièrement illustrés dans la mise en forme ou le décodage de l’allégorie. On pourra encore opter pour une approche « générique » et scruter le fonctionnement de l’allégorie dans les romans, la poésie, les pamphlets, la dramaturgie, les ballets et la peinture. On pourra enfin étudier les typologies des allégories telles celle présentée dans le Dictionnaire chrétien de Nicolas Fontaine ou celle entreprise par César Ripa dans son Iconologie, traduite par Jean Baudoin. On s’interrogera également sur les enjeux de cette forme d’expression oblique ou détournée qui envahit toutes les formes de l’art. En effet, à l’âge classique, l’allégorie correspond bien plus qu’à une mode littéraire ou artistique ; elle est souvent une manière de réhabiliter la création et de lui procurer ses lettres de noblesse en la doublant d’un sens moral ou didactique. Seront envisagées non seulement les différentes manifestations de l’allégorie, mais aussi son abondante exégèse métadiscursive qui émane de la plume de ses tenants comme de celle de ses détracteurs.

 

Comité scientifique :

Grégoire Holtz, Françoise Lavocat, Buford Norman, Marie-Christine Pioffet, Pierre Ronzeaud, Anne-Elisabeth Spica.

Prière d’envoyer vos propositions de communication à Marie-Christine Pioffet (mpioffet@yorku.ca) et à Grégoire Holtz (gregoire.holtz@utoronto.ca), d’ici au 15 février 2013.