Questions de société

"Rome : polémique sur les manifestations étudiantes" (Rue 89, 20/12/2010)

Publié le par Arnaud Welfringer

 

"Rome : polémique sur les manifestations étudiantes", par Peggy Picot, Rue 89, 20/12/2010

Piazza di Popolo (place du peuple), il ne reste aucune trace des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre survenus le 14 décembre : le bitume endommagé par l'incendie de véhicules Via del Corso a été refait, les panneaux de signalisation arrachés ou pliés ont été remplacés.

Ce week-end, les Romains se sont précipités dans les boutiques du centre-ville, pris par la frénésie des derniers achats de Noël. trans.gifLa tension n'est pas retombée pour autant entre le gouvernement et les associations étudiantes qui prévoient une nouvelle mobilisation massive.

Six jours après le vote de confiance, les Italiens s'apprêtent à vivre une semaine parlementaire agitée avec la présentation au Sénat, ce lundi en troisième lecture, de la réforme Gelmini sur l'université. Un texte qui devrait être adopté définitivement mercredi.

Moins d'une semaine après les scènes d'une violence extrême dans les rues de Rome -condamnées par l'ensemble de la classe politique italienne-, des questions demeurent sans réponse :

  • Qui sont vraiment les auteurs des violences ?

  • Peut-on parler de groupes « black blocs » ?

  • Y avait-il des infiltrés appartenant aux forces de l'ordre parmi les manifestants ?

Des photos largement diffusées dans la presse et sur Internet ont en effet semé le doute sur la présence possible de policiers en civil parmi les casseurs et poussé les parlementaires de l'opposition à réclamer des comptes au ministre de l'Intérieur. Anna Finocchiaro (sénatrice du Parti démocrate, PD) :

« Nous voulons savoir qui étaient ces infiltrés, qui les a envoyés, qui les paie et ce qu'ils doivent provoquer. »

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