"L'art romantique nous offre deux mondes séparés, d'un côté le monde de l'âme, parfait en lui-même, de l'autre le monde extérieur, réalité purement sensible, dont la forme importe peu." En définissant le romantisme par le solipsisme, Hegel inaugurait la conception critique par laquelle le romantisme se trouve réduit à une pose sentimentale, et considéré d'un bloc, comme un absolu. Le 26 janvier 2006, dans le cadre du séminaire "Romantismes européens" de l'équipe "Lumières, Révolution, Romantisme" et en partenariat avec le Département d'Histoire de l'Ecole Normale Supérieure, B. Didier et A. Tylusinska analyseront des oeuvres autobiographiques pour mettre en lumière la variété du romantisme à travers l'Europe, la richesse de ses écritures, et son caractère éminement politique.