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Riot in Toulouse. Une histoire de la scène punk à Toulouse (1976-2016) 

Riot in Toulouse. Une histoire de la scène punk à Toulouse (1976-2016)

Publié le par Marc Escola (Source : Solveig Serre)

Riot in Toulouse. Une histoire de la scène punk à Toulouse (1976-2016)

10 décembre 2016

Auditorium des Abattoirs (76 allées Charles-de-Fille, 31300 Toulouse)

Cette huitième journée d’étude, organisée à l’occasion du trente-cinquième anniversaire de Radio FMR, s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par le CESR (U. François Rabelais/CNRS//MCC), THALIM (CNRS/ENS/U. Paris 3) et l’ANR.

Dès 1976, le punk est en France un phénomène total. La montée de sève qui propulse sur scène des groupes à peine formés et déjà célèbres à l’échelle de leur quartier, de leur ville ou de leur région montre combien le mouvement ne se limite pas à un phénomène parisien, même si la capitale constitue un centre de gravité qui attire où au contraire qui suscite méfiance et défiance. La création du premier festival punk de l’histoire à Mont-de-Marsan (1976), la notoriété de bastions locaux comme Fumel ou la reconnaissance d’identités régionales autour d’un punk basque, breton ou normand, le dynamisme des scènes locales et régionales qui s’inventent et se réinventent au fil du temps invitent à questionner ces enracinements locaux tant au point de vue de leur originalité géographique et culturelle que du point de vue des tensions entre centre et périphérie, voire entre régions.

L’objectif de la journée, la première consacrée à une scène locale, est donc de souligner l’importance accordée à la question des identités locales ou régionales, et à celle de leurs résonances musicales ou militantes. Elle veut également mettre en exergue la question de l’essaimage du punk au-delà de la capitale et interroger la capacité de cette musique à faire sens loin de Paris. Il s’agira donc d’éclairer plus particulièrement l’activité punk dans la ville et dans la région de Toulouse (musiciens, créateurs, artistes, gens de radio, magasins de disques, organisateurs de concerts, labels, etc.), de questionner la spécificité et l’identité propre du punk toulousain et de susciter des études autour des transferts culturels qui participent éventuellement d’une traduction du punk à l’échelle locale. Des aspects tels que les rivalités et porosités entre villes et réseaux de musiciens et d’acteurs (Toulouse/Bordeaux, Toulouse/Montpellier par exemple) pourront faire l’objet d’approches particulières.

 

Organisateurs :

Monique Blanquet, Luc Robène et Solveig Serre

 

Les propositions de communication devront parvenir avant le 15 septembre 2016 aux adresses suivantes : luc.robene@u-bordeaux.fr et solveig.serre@gmail.com. Elles comprendront un titre, un résumé de 15 lignes maximum et une courte bio-bibliographie de 10 lignes maximum. Les communications dureront 20 minutes et seront suivies d’une discussion.