Revue
Nouvelle parution
Revue Europe, mars 2016:

Revue Europe, mars 2016: "Apollinaire"

Publié le par Emilien Sermier

Revue Europe, mars 2016, n° 1043:

Apollinaire

ISBN: 9782351500781

20 EUR

 

Présentation de l'éditeur:

Guillaume Apollinaire est désormais dans le domaine public, sur le plan juridique s’entend. La vérité est qu’il l’était depuis longtemps dans la conscience de notre époque. Il est de ceux qui ont ouvert les portes de la poésie moderne. Au cours des dernières décennies, les investigations des chercheurs ont dissipé à son propos plusieurs légendes, levé certaines énigmes, éclairé d’un jour nouveau le prisme d’une existence fluctuante et trop brève, et d’une personnalité protéiforme, souvent insaisissable. Ce numéro d’Europe s’inscrit dans cette continuité. Riche de contributions internationales et de substantiels inédits, il revient avec bonheur vers un poète qui n’aura eu de cesse de saisir les réalités les plus intenses et les plus foisonnantes de la vie.

Mieux situer l’aventure et la recherche d’Apollinaire, c’est aussi mieux comprendre le rôle qu’il a tenu et continue de tenir dans la poésie contemporaine. C’est pourquoi il importait de convier aussi dans ces pages des poètes français et étrangers, d’hier et d’aujourd’hui, de César Vallejo à Antoine Emaz qui écrit : « Apollinaire a quelque chose d’un chat jouant dans le tuyau du vers régulier. Il expérimente, il s’amuse, puis redevient sérieux, ou pas. Poésie qui peut avoir l’allure du facile parce qu’elle n’est pas corsetée mais qui se révèle toute en tensions complexes entre le trivial et le savant, le populaire et le lettré, le sentimental et le cocasse, l’esthétisme et le vulgaire, la posture et le pied de nez… Impression qu’Apollinaire sourit toujours un peu quand il écrit, même lorsqu’il est provocateur ou en détresse d’aimer. […] Et puis des vers magiques en mémoire : “Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire”, “Faut-il qu’il m’en souvienne”, “La ville cette nuit semblait un archipel”… Peut-être qu’un poète ne laisse rien de plus important derrière lui que cette petite musique unique qui ricoche, seule et commune à la fois, entre vie et langue. »

Sommaire:

Henri BÉHAR et Laurence CAMPA : Apollinaire parmi nous.

 

César VALLEJO : La Joconde et Guillaume Apollinaire.

Olivier BARBARANT : Le pari de Croniamantal.

Antoine EMAZ : Trois notes pour Apollinaire.

Lionel RAY : Musique et poésie.

Sergio SOLMI : Une inépuisable soif de vivre.

Ron PADGETT : Deux ou trois choses sur Apollinaire et moi.

 

Jacqueline GOJARD : Les chemins d’une amitié.

Alexander DICKOW : Max et Guillaume, une question de « palais ».

Claude LEROY : Régler la note.

Frédéric Jacques TEMPLE : Sa marraine de guerre.

 

Jay BOCHNER : Une lettre inédite d’Apollinaire.

Guillaume APOLLINAIRE : Lettre à H.-M. Barzun.

Guillaume APOLLINAIRE : Lettres à Georgette Catelain.

 

Michel MURAT : Les épines de Calligrammes.

Lionel CUILLÉ : La querelle de la vitesse.

Willard BOHN : Apollinaire et les chansons d’enfants.

Didier ALEXANDRE : Que faire des textes érotiques d’Apollinaire ?

Michel BERNARD : « Tous les mots que j’avais à dire se sont changés en étoiles ».

 

Philippe DAGEN : Apollinaire critique d’art.

Philippe GEINOZ : « La peinture est l’art le plus pieux ».

Peter READ : Apollinaire et Adolphe Basler.

 

W. KROKER, Z. NALIWAJEK, J. ŻUROWSKA : Apollinaire et la Pologne.

Akira ISE : Apollinaire au Japon.

Henri BÉHAR : Apollinaire champion d’Europe.

 

Marie ÉTIENNE : Loin d’Orkenise.

Charles PENNEQUIN : Calligrammes.

Gérard CARTIER : Pihis Sinensis.

Marie-Claire BANCQUART : On aurait chassé Mirabeau.