Réunion publique sur la précarité dans l'Enseignement supérieur et la recherche (Tolbiac 07/12/10)

mardi 7 décembre 2010 à 17h30

[ Agenda militant de décembre 2010 ]

Université Paris-1 Tolbiac.Centre Pierre Mendes-France (PMF).Amphi I

90, rue de Tolbiac, 75013 Paris Métro Olympiades ou Tolbiac

Lire aussi: 09 décembre 2010: journée de mobilisation contre la précarité dans la Fonction Publique

Précarité : étudiant-e-s et personnels Même combat !

Ce début d'année a été marqué par un mouvement d'ampleur historique contre la casse des retraites voulue par le gouvernement et le patronat. Même si nous n'avons pas obtenu le retrait de cette contre-réforme, nous avons démontré notre volonté d'en découdre et notre opposition à toute forme de casse sociale. La contestation ne s'arrête pas là, il s'agit maintenant de construire un mouvement dans la durée.

Ainsi à Paris, les universités sont le théâtre de mobilisations locales, notamment à l'ENS et à Jussieu, où des personnels précaires revendiquent leur titularisation et sont pour certain-e-s en passe de l'obtenir grâce à la grève. Ils et elles montrent que même précaire, il est possible de résister et de tenir tête à la direction.

Ces luttes mettent en lumière un aspect souvent occulté de l'enseignement supérieur : le recours généralisé aux contrats précaires qui touche les personnels en CDD, les chargé-e-s de TD, les contractuel-le-s. Quant aux étudiant-e-s, souvent salarié-e-s, parfois au sein de l'université, ils/elles ne sont pas en reste. C'est donc un même fléau qui nous empêche de travailler et d'étudier dans des conditions décentes. Le recours aux contrats précaires se généralise, des personnels de service aux chercheurs/euses, et bien sûr aux jobs étudiants.

L'externalisation des services se fait de plus en plus courante, et c'est le cas à Paris 1 pour l'entretien, la sécurité etc. Il s'agit d'une politique réfléchie destinée à rendre les salarié-e-s impuissant-e-s face à leur patron, et donc taillables et corvéables à merci. Par exemple, toujours à Paris 1, en raison de la mise en place du nouveau logiciel Win-paie, les vacataires ne pourront être payé-e-s dans des délais acceptables.

Comment nous organiser, dans nos facs et sur nos lieux de travail, pour résister aux employeurs qui usent et abusent de la situation des précaires ? Comment briser l'isolement dans lequel nous enferme la précarité pour résister collectivement ?

Réunion-débat

Mardi 7 décembre à 17h30, Amphi I

Centre Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac

[Rendez-vous publié sur Démosphère]