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Résistance et résilience dans l'écriture littéraire francophone migrante au Canada

Résistance et résilience dans l'écriture littéraire francophone migrante au Canada

Publié le par Marc Escola (Source : L. Young, S. Grossman, Danielle Schaub )

COLLOQUE INTERNATIONAL DU C-RICEFM, Université York

en collaboration avec l’Université Bar-Ilan

Appel à communications

RÉSISTANCE ET RÉSILIENCE DANS L’ÉCRITURE LITTÉRAIRE FRANCOPHONE MIGRANTE AU CANADA

Du 20 au 22 DÉCEMBRE 2015 à l'Université Bar-Ilan, Ramat-Gan, Israël

Bref résumé: L’objectif de ce colloque est de sonder les diverses manifestations de résistance et de résilience exprimées dans l’écriture littéraire francophone migrante au Canada.

Thème: Études sur la résistance et la résilience en diachronie et/ou en synchronie dans l’écriture littéraire francophone migrante canadienne. Approches littéraire et interdisciplinaire du texte littéraire (linguistique, historique, sociologique, etc.)

Lélia Young (Université York), Simone Grossman (Université Bar-Ilan) et Danielle Schaub (Collège Académique Oranim) organisent dans le cadre du C-RICEFM (http://c-ricefm.laps.yorku.ca/) un colloque touchant aux problématiques posées par les actes de résistance et de résilience dans la littérature francophone migrante au Canada, problématiques liées à des thèmes qui occupent aujourd’hui une place importante au sein de la diversité francophone. La résistance par l’acte créateur est un moteur fondamental de l’affirmation identitaire qui permet de dire non à l’adversité en maintenant l’espoir de nourrir de nouvelles aspirations, de nouvelles stratégies d’écriture et d’entrevoir le futur de manière cohérente. La résilience est une phase qui peut suivre séquentiellement de près ou de loin l’acte de résistance pour donner vie autrement aux nouvelles aspirations et formes envisagées. La résilience est donc le moteur qui élabore les stratégies de survie et de transformation, « Un merveilleux malheur » (titre oxymore du livre de Boris Cyrulnik), qui permettent de surmonter les divers obstacles et de finalement vivre différemment, « Autrement pareille » pour reprendre le titre bien suggestif d’un des livres de Marguerite Andersen. La Résilience ferait en sorte que tout échec soit résorbé de manière contrôlée, évitant multiples formes de chaos et permettant le rétablissement du discours social et de ses fonctions. La littérature migrante en contextes minoritaires nous permet d’observer diverses stratégies d’écriture (Simon Harel, « Les passages obliges de l’écriture migrante »; François Paré, « Les Littératures de l’exiguïté», « La distance habitée », Jean-Pierre Bertrand et Lise Gauvin, « Littératures mineures en langue majeure »). Comment les écrivains migrants expriment-ils leur résistance et/ou leur résilience dans leur écriture ? Quelle place occupent ces thématiques dans leurs œuvres en comparaison aux autres thèmes développés dans leurs ouvrages? Le colloque s’articulera autour des axes suivants:

1- Résistance et résilience en situation minoritaire dans la littérature francophone migrante au Canada ;

2- Liens existant « entre le soi et les groupes sociaux ou les catégories d’appartenance » (Kaufmann, 2004) dans la littérature migrante francophone au Canada ;

3- L'édification d'une littérature canadienne francophone migrante en contexte minoritaire et en situations de bilinguisme diglossique ;

4- Résistance et résilience : Tournants de l’histoire migratoire, impacts spatiaux-temporels et enjeux de la littérature francophone de la diaspora canadienne (à titre d’exemples, mentionnons les noms de Régine Robin, Didier Leclair, Aristote Kavungu, Hédi Bouraoui, Naim Kattan, Lélia Young, Marguerite Andersen, Angèle Bassolé-Ouédraogo, Gérard Étienne, Dany Laferrière, etc.) ;

5- Migrance/exil et mondialisation : résistance et résilience comme forces transformatrices en contexte d’exiguïté dans l’écriture francophone canadienne ;

6- La notion de distance dans la littérature migrante francophone au Canada.

Les propositions de communication devront nous parvenir avant le 31 mars 2015 sous la forme d'un titre et d'un résumé anonyme d'une page (250 mots suivis d’une bibliographie sommaire), accompagnés, en pièce jointe (document à part) des coordonnées (nom, institution, courriel, adresse postale, numéro de téléphone). Prière d’envoyer les propositions aux adresses électroniques suivantes : Colloque 2015 : bellai_@rogers.com, Lélia Young (York University): cricefm@yorku.ca, Simone Grossman (Université Bar-Ilan), simonegrossman00@gmail.com, Danielle Schaub (Collège universitaire Oranim), dschaub@research.haifa.ac.il