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Réseaux féminins aux 16-17e siècles

Réseaux féminins aux 16-17e siècles

Publié le par Ivanne Rialland (Source : Hélène Cazes, SCER)

Dans le cadre du congrès annuel de la Fédération Canadienne des Sciences Humaines et des Humanités, du 26 mai 2012 au 2 juin 2012, la Société Canadienne pour les Etudes sur la Renaissance organise une session bilingue (français/anglais) sur les réseaux féminins aux 16-17e siècles.

L'appel est ouvert à tous, les propositions de communication doivent être envoyées aux organisatrices: Hélène Cazes hcazes@uvic.ca et  Margaret Reeves Margaret.Reeves@ubc.ca  avant le 10 décembre 2011. Elles seront soumises au comité de sélection de la SCER en janvier 2012.  Les participants devront adhérer à la SCER et s'acquitter des frais de congrès.

“Early Modern Women and their Networks ? Réseaux et amitiésde femmes sous l'Ancien Régime"

This session invites papers in English and in French on networking, friendship,and love (whether familial or lesbian) between women in the Renaissance andearly modern times. Learned and popular literature develop abundantly thethemes of friendship between men, and the new “marital friendship” in theso-called “companionate marriage” has been celebrated as the discovery thatwomen can also respond to these noble feelings involving the mind and theheart. Still, to what extent does current knowledge of the Republic of Letters,the mythical and potential universal network of learned friends, remaincuriously exclusive of women? How have such exclusions shaped the historiographyof women's social, intellectual, and literary communities? Recent editions andresearch show that early modern women did have their own, different networks,where texts often circulated as manuscripts and where the salon served aspublic common space. To what extent are such women's networks constrainedby national or geographical borders? Can the boundaries that historiographyestablishes between English and French women, or between societies of men andcompanies of women, be configured as frontiers, barriers, or bridges? Are thesedelimitations open or closed?   

Proposalsapproximately 250 words in length should be submitted electronically byDecember 10th, 2011 to bothorganizers:  Hélène Cazes: hcazes@uvic.caand Margaret Reeves:  margaret.reeves@ubc.ca

En anglais et enfrançais, la session “Réseaux et Amitiés de femmes” sera consacrée aux réseaux,amitiés, amours (familiaux ou lesbiens) entre femmes sous l'Ancien Régime. Lalittérature tant savante que mondaine ou populaire développe abondamment lesthèmes de l'amitié masculine: la nouvelle “amitié conjugale” ou même la “tendreamitié” sont ainsi présentées comme l'inclusion des femmes dans des sphères quese partageaient les hommes et comme la reconnaissance que les femmes peuventelles aussi éprouver ces nobles et vertueux sentiments, qui entraînentl'esprit. Néanmoins, la République des Lettres, communauté idéale etpotentiellement universelle des savants, semble rester en mal de citoyennes:les exceptions à cette notable absence se distinguent par leur rang princier oupar le prodige de leur savoir, figures isolées se détachant sur un fonduniformément masculin. Ou bien, ces exclusions seraient-elles répétées par unehistoriographie qui excluerait auteurs et personnages féminins? De récenteséditions de texte et recherches redonnent aux femmes un espace propre, avec sesréseaux spécifiques, où les textes circulent souvent sous forme manuscrite etoù le salon tient lieu de forum. Les frontières établies par l'historiographieentre sociétés masculines et compagnies féminines, entre Anglaises etFrançaises, sont elles-alors des barrières ou des ponts? sont-elles fermées ouporeuses?

Les propositions (250mots environ) doivent être envoyées électroniquement avant le 10 décembre 2011 auxdeux organisatrices:  HélèneCazes:  hcazes@uvic.ca et MargaretReeves:  margaret.reeves@ubc.ca.