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Représentation des cultures populaires pendant la période coloniale

Représentation des cultures populaires pendant la période coloniale

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Rabâa Abdelkéfi)

Ministère de la Recherche Scientifique, de la Technologie et
du Développement des Compétences
Centre d'études et de recherches économique et sociales, (CERES)
Unité de recherche « Représentation de soi et de l'autre dans les textes de la période coloniale »

Colloque international
Tunis, CERES, les 14, 15 et 16 décembre 2006

Représentation de la (des) culture(s) populaires(s)
pendant la période coloniale

Argumentaire

Si la culture populaire prise dans son sens le plus large, (ethnologique, anthropologique, sociologique) introduit l'idée d'un bien commun, d'un patrimoine, d'une tradition ancestrale stable et constitutive d'une identité, le terme de représentation qui traduit par des signes, mots, symboles ou images, une réalité collective, implique au contraire la notion de médiatisation, de déplacement, d'écart.
La coexistence sur le même territoire de cultures différentes introduite par le colonialisme a renforcé le phénomène d'acculturation. Malgré les rapports inégalitaires introduits par la domination coloniale entre les différents groupes sociaux, les contacts entre la culture des colonisateurs et celle des dominés ne peuvent pas être envisagés sur le mode de l'unilatéralité : des influences mutuelles ont donné naissance à des métissages culturels, à un multiculturalisme qui, par son hétérogénéité, introduit un renouvellement de l'imaginaire, de l'expression littéraire et artistique, des codes du langage juridique…
Si la volonté des colonisateurs de couper les peuples qu'ils dominaient de leur culture a donné naissance à une « stéréotypisation » du discours des colonisateurs et des colonisés, si la résistance à l'occupant, renforçant l'attachement à l'histoire et à la culture populaire, a engendré un discours « passéiste », il est indéniable que par-delà « cette « crispation », se développe un intérêt scientifique pour le pays colonisé. Archéologues, sociologues, linguistes, ingénieurs, juristes, historiens orientalistes explorent les colonies, en analysent les moeurs, les traditions, en un mot la culture. Aussi se créent-ils un savoir et des modèles culturels locaux qui, tout en se targuant de préserver l'identité culturelle, se réclament de la modernité.
Une écriture et un imaginaire nouveaux nés de la rencontre des cultures et de la recherche scientifique se développent ; de nouveaux genres littéraires prennent forme mais cette expression littéraire renouvelée qui tente de se démarquer de la Métropole et de déconstruire les stéréotypes coloniaux en crée d'autres. Dans certains textes littéraires de la période coloniale, on remarque que l'écriture mêle des lieux communs venant de registres différents, depuis l'expérience propre jusqu'à des travaux scientifiques.
Lieu de rencontre de stéréotypes « réinventés » entre autres par/grâce à des connaissances en sciences humaines, le texte colonial introduit une réflexion critique non pas tant sur le stéréotype que sur les représentations des culture(s) que laissent transparaître les écrits d'auteurs appartenant aux différentes communautés vivant dans une même colonie.
L'objectif de ce colloque qui clôt trois années d'un travail d'équipe et d'un effort pluridisciplinaire est de parvenir à comprendre les usages et les enjeux des représentations des cultures populaires qui ont conduit à des processus sans cesse renouvelés de construction et de déconstruction du discours colonial.





FICHE DE REPONSE
(à retourner avant le 31 juillet 2006)



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Adresse : 5, rue Dar el Djeld, Tunis 1006
E-mail : rabaa_abdelkefi@yahoo.fr
Tél : (00 216) 20 525 041