Revue
Nouvelle parution
Place de la Sorbonne, Revue internationale de poésie de Paris-Sorbonne, n° 7

Place de la Sorbonne, Revue internationale de poésie de Paris-Sorbonne, n° 7

Publié le par Université de Lausanne (Source : Katia-Sofía Hakim)

Référence bibliographique : Place de la Sorbonne, Revue internationale de poésie de Paris-Sorbonne, Presses de l'Université Paris-Sorbonne (PUPS), 2017. EAN13 : 9791023105650.

 

Le septième numéro de Place de la Sorbonne, revue internationale de poésie, paraîtra le mercredi 17 mai 2017 à l'occasion d'une soirée de lancement qui aura lieu à 19h00 à la Maison de la Poésie à Paris. Des lectures de poèmes seront ponctuées d'improvisations au piano de Karol Beffa.

 

La revue, éditée aux Presses de l'Université Paris-Sorbonne (PUPS), est proposée au prix de 15€.

ÉDITORIAL

Une nouvelle revue de poésie contemporaine a vu le jour en 2011, Place de la Sorbonne (PLS). Revue de la création poétique vivante, c’est également la revue de Paris-Sorbonne et de l’ESPE de Paris. Un parrainage aussi prestigieux lui fait obligation de se placer d’emblée à un niveau convenable d’exigence.

Portant les couleurs de la Sorbonne, PLS ne saurait être l’expression d’un seul courant de la poésie actuelle, encore moins d’une chapelle, et voilà donc sa première particularité : une revue qui s’attache à offrir aux lecteurs ce qu’il y a de meilleur parmi les diverses esthétiques et les différentes sensibilités représentées sur la scène poétique contemporaine.

Elle a aussi une vocation internationale. D’abord parce que chaque livraison présente des textes de poètes étrangers, dans leur langue originale et en traduction, et ces poètes sont du monde entier ; mais la revue cherche également à toucher des lecteurs bien au-delà des frontières françaises.

Or justement, le trait le plus original de PLS est sa dimension universitaire. Elle propose donc, non seulement un panorama de la poésie vivante, mais aussi un éclairage sur cette poésie. Elle voudrait être en effet un outil de découverte et de travail entre les mains de celles et de ceux étudiants, enseignants, dans l’Hexagone et partout ailleurs qui sont appelés à lire, étudier et faire découvrir à leur tour la poésie d’aujourd’hui dans sa grande diversité et son extrême vitalité. Tel est le cadre de plusieurs des rubriques que le lecteur retrouvera au fil des livraisons.

Place de la Sorbonne paraît annuellement au printemps. Nous nous efforcerons d’en faire une revue incontournable de la création poétique sans frontières.

Laurent Fourcaut
Rédacteur en chef

LE NUMÉRO 7

Olivier Barbarant, l’« Invité », dont l’œuvre vient d’entrer dans la collection « Poésie » de Gallimard, propose en deux volets, réflexion et poèmes, un « État des lieux » dans lequel il défend et illustre une conception du poème étroitement articulé sur le réel du quotidien et relevant le défi que ce réel lance au langage. L’entretien, lui, s’engage, pour la seconde fois, avec un éditeur de poésie : Djamel Meskache, fondateur et animateur des éditions Tarabuste, narre son aventure et dit la passion qui nourrit son métier. Dans « Vis-à-vis », Catherine Fromilhague commente des poèmes de Paul de Roux. Disparu en 2016, il fait également l’objet d’un hommage de la même dans « De l’autre côté du miroir ».

Dans « Échos », Christian Doumet, essayiste, poète et universitaire, montre comment la poésie digne de ce nom a une véritable portée politique, en ce qu’elle secoue, par son travail propre sur la langue, l’asservissement aux « langages d’uniformité », à l’aliénant sens commun. Outre Paul de Roux, « De l’autre côté du miroir » salue la mémoire de plusieurs poètes récemment disparus : l’Américain David Antin, salué par Jacques Demarcq, Ludovic Janvier et la poète belge Liliane Wouters, par Pierre Maubé. Sur Yves Bonnefoy, poète éminent et grande figure intellectuelle de ce temps, Patrick Née, un des meilleurs spécialistes de son œuvre, livre une remarquable synthèse. « Contrepoints » donne à voir des monotypes de Claudine Griffoul, commentés par elle-même. On lira également dans cette section des poèmes de Katia-Sofia Hakim, accompagnés d’estampes de Hugues Absil.

La rubrique « Langues du monde » est marquée, à compter de ce numéro, par une innovation dont l’intérêt ne devrait pas échapper au lecteur : un dossier consacré à la poésie d’une langue donnée. Ce dossier, composé par Bernard Banoun et Aurélie Maurin, permet de découvrir six poètes germanophones européens ; il est complété par des textes de quatre jeunes poètes allemandes. La poésie de langue française accueille des esthétiques très variées, et toutes les générations, où se côtoient le vétéran de la poésie sonore Julien Blaine et Alexandre Bonnet-Terrile (il a dix-huit ans), mais aussi Dominique Quélen, Bruno Fern ou Jean Renaud.