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Petits bonheurs théoriques

Petits bonheurs théoriques

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On les feuillettera sur les tables des librairies, et pour quelques euros, on les glissera dans la poche et on ira (bientôt) les lire en terrasse, ce sont autant de bonheurs printaniers : Hans Ulrich Gumbrecht fait l'Eloge de la présence (Maren Sell) pour inviter les sciences humaines à tourner le dos à l'herméneutique, et J.-P. Martin l'Ãloge de l'apostat (Seuil) ; E. Villa-Matas nous invite à Perdre des théories (Ch. Bourgois), et P. Audi à en Créer toujours davantage (Verdier). Moins solaires et néanmoins lumineux : S. Zizek nous souhaite la Bienvenue dans le désert du réel (Flammarion) et J. Semprun creuse Une tombe au creux des nuages (Climats-Flammarion). On pourra aussi réviser son petit Walter Benjamin illustré (Rivages) ou relire Le Philosophe et ses pauvres de J. Rancière (Champs-Flammarion).