Publié le
à l'encontre de la lecture proposée par Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot, qui voient d'abord dans la catharsis une épuration de la représentation, un article de William Marx paru dans la dernière livraison de la revue Poétique réhabilite la lecture physiologique de ce célèbre passage du plus fameux des traités de théorie littéraire. La "véritable catharsis" n'aurait rien d'une métaphore médicale: la littérature aurait pour Aristote la capacité d'agir sur le corps, de le modifier et même de le soigner. Autant de propriétés que nous avons peine aujourd'hui à rattacher à l'idée de littérature.