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Paris n'existe pas

Paris n'existe pas

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On s'en persuadera avec Franz Hessel, qui initia W. Benjamin aux Flâneries parisiennes (Rivages), ou en entrant dans le "vrai Paris" sur les pas de Paul-Ernest de Rattier dont les éditions Allia rééditent Paris n'existe pas, ou encore en plongeant dans les bas-fonds avec les Chroniques du Paris apache (1902-1905) qui réunissent au Mercure de France les Mémoires de Casque d'Or et La Médaille de mort d'Eugène Corsy. Paris, capitale de la modernité pour D. Harvey (Les Prairies ordinaires) ou V. Fabbri qui consacre un essai au philosophe des passages ((L'Enfance de la ville. Essai sur Walter Benjamin, Hermann), ou capitale de la révolution pour D. Garrioch qui publie La fabrique du Paris révolutionnaire (La Découverte), ou en amont encore: impossible capitale de la monarchie, comme l'enseignent Les Histoires de Paris (XVIe-XVIIIe s.) sous la direction de L. Turcot et Th. Belleguic (Hermann), et plus près de nous: lieux de toutes les mémoires, pour E. Morin (Mon Paris ma mémoire, Fayard). Et si Paris était tout simplement Capitale des signes, comme le voulait K. Stierle dans un livre paru en 2001, dont L. Giavarini avait rendu compte pour Acta fabula: "Paris entre lisible et visible".