Revue
Nouvelle parution
Parcours de thèses (Carnets de bord, nº 1, juin 2001)

Parcours de thèses (Carnets de bord, nº 1, juin 2001)

Publié le par Thomas Parisot

Revue pluridisciplinaire semestrielle, Carnets de bord a pour objectif de stimuler et de valoriser la dimension réflexive et provisoire des divers aspects de la construction des objets de connaissance. La revue se veut un espace d'ouverture, de réflexion et d'analyse du travail scientifique et littéraire en acte, ainsi qu'un lieu d'échanges entre jeunes chercheurs. La revue sollicite autant les contributions dites théoriques que celles prenant appui sur l'empirie. Le dossier thématique du numéro 1 (printemps 2001) est consacré aux " Parcours de thèses ".

L'Association Carnets de Bord

L'association Carnets de Bord cherche à promouvoir les échanges et les activités entre jeunes chercheurs. Pour toute demande d'information, ainsi que pour les conditions d'envoi de manuscrits et de publication, s'adresser à : Association Carnets de Bord Département de Sociologie Uni-Mail Boulevard du Pont-d'Arve 40 1211 Genève 4 E-mail : carnets-de-bord@socio.unige.ch

Dans le n° 1 de juin 2001 :

Dossier & entretien : " Parcours de thèses " - Anne Dupanloup : " Un inestimable parcours du combattant " - Pierre Verdrager : " La thèse au jour le jour : sociographie d'une recherche " - Cristina Ferreira : " Homosexualité et filiation : considérations à partir d'une controverse intellectuelle " - Claudine Burton-JeanGros : " Entretien avec Mary Haour-Knipe " Divers - Lorena Parini : " Quel avenir institutionnel pour les études genre ? " - Marc Berthod : " La comparaison comme principe métaphorique de l'anthropologie " Compte-rendus - Marco Cicchini : Les Douze Heures noires. La nuit à Paris au XIXe siècle de Simone Delattre - Raphaël Hammer : Sociologie de la bourgeoisie de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

Prochains dossiers thématiques :

Sciences et pathologies Questionner les fondements des sciences humaines et leur pluralité discursive suppose de s'interroger sur les normes implicites à l'uvre dans la problématisation du réel. Dans leur activité d'analyse et de recherche, les sciences humaines et sociales tendent à se construire et à développer leur discours autour d'un contre-modèle latent, comme si une forme de pathologie en " contrepoint " agissait partiellement en tant que vecteur épistémique sous-jacent. Et lorsque l'indésirable est explicite - l'échec scolaire, la morbidité, les inégalités sociales, la déviance - c'est la norme positive bornant l'horizon normal qui est occultée, comme s'il était plus aisé de stigmatiser un état négatif plutôt que de définir et mettre en évidence le désirable, d'autant plus lorsque prennent place une ambition réparatrice, une volonté du juste. Quels sont alors les pôles manifestes et latents structurant les regards des sciences humaines ? Quels sont les formes et les mécanismes de l'impensé normatif ? Quels idéaux sous-jacent y sont révélés et quels " remèdes " ou solutions renvoient à ces non-dits ? Ces implicites transcendent-ils les disciplines ? L'utilité et les sciences humaines La question de lutilité sociale de lactivité scientifique est une interrogation récurrente à laquelle le chercheur en sciences humaines est particulièrement confronté. Les sciences humaines doivent-elles servir à quelque chose, ou à quelquun ? Ou bien ne sont-elles « que » nécessaires ? Scientificité et demande sociétale sont-elles compatibles ? L « utilité » sociale de la recherche appliquée trahit-elle la posture objective, la neutralité axiologique ? Comment en tracer la ligne de démarcation ? Est-elle de nature épistémologique, idéologique ou simplement chronologique ? Quels procédés intellectuels suppose le passage entre recherche fondamentale et orientée ? Fois Lorsque le chercheur entretient un double et intense rapport à son objet, notamment du point de vue de ses croyances, la problématique wéberienne de vigilance épistémologique se pose : comment concilier une foi intellectuelle dordre scientifique et une foi intellectuelle dordre idéologique (au sens large) ? Comment négocier la tension entre la volonté de problématiser lobjet de la foi et le risque de désenchantement lié au travail analytique ? Comment concilier lexigence de distanciation scientifique et linvestissement affectif propre à une foi (religieuse, politique, esthétique) ? Quels sont les effets de la cohabitation de Fois plurielles sur lidentité de lintellectuel ?