Essai
Nouvelle parution
P. Wolfcarius, Jacques Borel. S'écrire, s'écrier : les mots, à l'image immédiate de l'émotion

P. Wolfcarius, Jacques Borel. S'écrire, s'écrier : les mots, à l'image immédiate de l'émotion

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Pierre Wolfcarius)

Pierre Wolfcarius, Jacques Borel. S'écrire, s'écrier : les mots, à l'image immédiate de l'émotion

Paris : L'Harmattan, coll. "Critiques littéraires", 2010.

EAN 9782296127371

Prix 24EUR

Sommaire:

Introduction

Portrait du poète en prosateur

Sous le signe de la dépossession

Immuable en son incomplétude

Docteur Émotion et Monsieur Doute

Proliférante, agglutinante, omnisaisissante, organique, incidentelle et renversante phrase rosace.

Présentation de l'éditeur : 

Né à Paris le 17 décembre 1925, Prix Goncourt 1965 avec son premier livre L'Adoration, Jacques Borel meurt le 25 septembre 2002 ; à part une importante activité critique (en poésie surtout) et sa pièce Tata ou De l'Education, son oeuvre est entièrement autobiographique. Etre d'émotion, incapable d'écrire sinon « en état d'urgence », il traduit cette émotion immédiatement : sans passer par l'intermédiaire des concepts ; il s'écrie ; mais là est le paradoxe : ce cri est écrit, complexe et sophistiqué. Cette écriture, d'une originalité absolue, se caractérise par une phrase-monde, essayant et réussissant à tout saisir d'une traite, à tout dire, à épuiser son « à-dire » ; cette phrase est donc généralement longue, proliférante, entrecoupée d'incidentes en cascade, formant une rosace dont le centre (la principale) finit par être enseveli, submergé sous l'amoncellement des subordonnées ; mais dans cette écriture littéralement renversante, les incidentes précèdent ce à quoi elles se rapportent, et le sens de la phrase n'apparaît qu'avec sa fin ; le français devient une langue agglutinante.

PierreWolfcarius est né à Bruxelles en 1945 ; ingénieur commercial, il atoujours travaillé dans l'informatique ; passionné de musique depuistoujours, de littérature, peinture et cinéma depuis l'âge de 30 ans, de plus enplus déçu par ce qu'il lisait ou entendait à leur propos, ce vilain prétentieuxs'est dit qu'il pourrait faire mieux… Il a publié un court essai sur le peintrebelge Daniel Bruniaux, et une somme sur l'immense écrivain autrichien ThomasBernhard.