Essai
Nouvelle parution
P. Daix, Avec Elsa Triolet (1945-1971)

P. Daix, Avec Elsa Triolet (1945-1971)

Publié le par Marc Escola

Avec Elsa Triolet - 1945-1971
Pierre Daix


Paru le : 10/06/2010
Editeur : Gallimard (Editions)
ISBN : 978-2-07-012959-1
EAN : 9782070129591
Nb. de pages : 265 pages

Prix éditeur : 18,90€


A la fin de la Seconde Guerre mondiale, ayant perdu ses camarades de jeunesse, fusillés ou disparus en déportation, alors que lui-même est rescapé du camp de concentration de Mauthausen, Pierre Daix rencontre Elsa Triolet.

Au temps des premières désillusions, elle devient sa bonne fée, sa conseillère et favorise son entrée à la direction des Lettres françaises. Au fil des pages du récit, l'auteur révèle la place qu'a eue Elsa Triolet dans les relations agitées entre le parti communiste français et l'Union soviétique, et comment elle a su, dans ces moments de fortes tensions, imposer à son compagnon Louis Aragon le comportement le plus juste, le plus digne, tout en poursuivant une oeuvre romanesque riche, émancipée, qui fut couronnée par le prix Goncourt.

En dépit de son engagement politique, Pierre Daix ne cherche pas à atténuer ses sympathies, ni ses inimitiés à l'intérieur du Parti. Il rend hommage à Maurice Thorez et parle sans détour de ses affrontements avec Georges Marchais. Cette vision organique de l'appareil communiste constitue, à côté du remarquable portrait d'Elsa Triolet, la double face de ce témoignage unique.

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"Avec Elsa Triolet, 1945-1971", de Pierre Daix : Elsa Triolet en "grande soeur" LE MONDE DES LIVRES | 17.06.10 | 11h37  •  Mis à jour le 17.06.10 | 12h41
Rescapé du camp de concentration de Mauthausen, Pierre Daix rencontre Elsa Triolet en mai 1945. Elle est la femme et la muse d'un poète célèbre de la Résistance, ancien surréaliste : Louis Aragon. Pour l'auteur, elle devient une "grande soeur", un guide tutélaire. Ce récit constitue un témoignage unique, alliant l'histoire collective à l'histoire intime d'une femme d'exception. A travers un récit retraçant les espoirs et les déboires du Parti communiste français, l'auteur esquisse le portrait sensible d'une femme de lettres dont l'oeuvre romanesque, un peu oubliée, comprend notamment Le premier accroc coûte 200 francs, prix Goncourt 1944.