Essai
Nouvelle parution
Ovide, Contre Ibis, suivi de La Syrinx de Théocrite

Ovide, Contre Ibis, suivi de La Syrinx de Théocrite

Publié le par Nicolas Geneix

Ovide, Contre Ibis, suivi de La Syrinx de Théocrite

Traduit et commenté par Olivier Sers, texte établi par Jacques André, Félix Buffière.

Paris : Les Belles Lettres, 2017.

128 p.

EAN 9782251446547

13,90 EUR

Présentation de l'éditeur :

Quel est le point de rencontre improbable, locus communis rassemblant mnémotechniquement Théocrite, Callimaque, Apollonius de Rhodes, Ovide, L.-F. Céline et J.-P. Sartre ? Qu’arriva-t-il au gracieux poète de l’Art d’aimer pour qu’il entreprenne à cinquante ans d’évoquer en 388 vers plus de 230 tortionnaires ou suppliciés par plus de cent genres de supplices différents, en usant dans deux cas sur trois de définitions par énigmes ? Comment put-il y parvenir ? Les antiques furent-ils oulipiens ? Leur mémoire survitaminée ? 

Olivier Sers répond à toutes ces questions et à bien d’autres dans son introduction à sa traduction du Contre Ibis. Établie vers pour vers (alexandrin, décasyllabe), celle-ci dévoile à droite du texte, en italiques, les noms exprimés par énigmes. Lui font suite le texte du calligramme de Théocrite La Syrinx, dont les liens avec l’Ibis sont pour la première fois mis en lumière, un bilan des supplices, et un copieux index des noms propres, l’ensemble fournissant toutes informations utiles sur les anecdotes évoquées, leur contexte, les techniques de codage employées par le poète, et les mobiles de sa reconversion inattendue dans l’oulipisme.

Table des matières :

Introduction : Les cadavres exquis d’Ovidius Naso 

Contre Ibis 
Annexe 1 : note sur le texte traduit 
Modifications à apporter au texte latin 

La Syrinx
Index 
Aperçu bibliographique 
Index des noms propres

Olivier Sers a déjà publié aux Belles Lettres des traductions appréciées de Catulle (Le Roman de Catulle, 2004), Pétrone (Satiricon, 2002), Juvénal (Satires, 2002), Apulée (Les Métamorphoses ou l'Âne d'or, 2007) et des poètes néo-latins de la Renaissance Jean Second et Michel Marulle (Les Baisers/ Épigrammes, 2006).

Jacques André est latiniste, agrégé de grammaire, docteur ès lettres, directeur d'études à l'École pratique des Hautes études (1954-1978), directeur de la Revue de philologie (1966-1980).

Félix Buffière était un écrivain, professeur de langue grecque à l'Institut catholique de Toulouse. Le Père Félix Buffière était helléniste, spécialiste d'Homère mondialement reconnu.