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Original et Originalité. Aspects historiques, philologiques et littéraires
IVe colloque de l'AIEMF - IVe colloque du GRMF
Aujourd'hui, les nouvelles technologies semblent mettre en question les limites de la reproduction des textes écrits, ce qui s'accompagne d'une contestation de certaines pratiques de communication. Resurgissent alors des questionnements plus anciens : Qu'est-ce qu'un document original ? Comment le certifier ? Comment définir l'originalité d'un travail intellectuel ? Comment, avec les nouveaux moyens de communication, envisager la notion d'originalité et d'authenticité du savoir écrit et la légitimité de ses différentes reproductions ? Comment assurer la conservation des documents sur le long terme ? Quelles sont les responsabilités de l'archivage électronique face à ces questions ?
Du 18 au 22 mai, le Groupe de recherche sur le moyen français (Université catholique de Louvain – SSH/INCAL) organise deux activités pour explorer cette problématique.
Le 18 mai, à 17h30 (Salle du Conseil FIAL, Collège Érasme), le Groupe de recherche sur le moyen français accueille une conférence d'un de nos intervenants, l'entreprise EIS Archiving, qui présentera ses activités : le microfilmage et l'archivage des documents. Celle-ci, intitulée « Le microfilm, voie de salut à l'ère du numérique ? », envisagera les avantages du microfilm pour la sauvegarde et la certification des documents écrits, à contre-courant de la tendance actuelle du tout à la numérisation.
Les 20-21-22 mai (Salle du Conseil FIAL, Collège Érasme), le Groupe de recherche sur le moyen français organise le IVe Colloque International de l'Association Internationale pour l'Étude du Moyen Français, sur le thème « Original & Originalité ». Ce colloque vise à percevoir comment les problèmes actuels de communication et de reproduction du savoir peuvent trouver certaines réponses dans la période médiévale.
Quelle attitude adoptèrent les auteurs médiévaux face à la multiplication infinie et libre des savoirs écrits ? Comment l'original et l'originalité étaient-elles envisagées dans une ère entièrement manuscrite et à une époque où la notion de plagiat n'était pas encore formulée ? Que peut nous apprendre cette période sur la culture numérique où nous vivons ? Quels droits, un utilisateur avait-t-il de reproduire un document et de diffuser une information ? Comment se pose à l'époque médiévale la question de l'auteur et des droits qu'il a pu acquérir sur son oeuvre ?
Comité scientifique : T. VAN HEMELRYCK (Université catholique de Louvain – Fonds de la Recherche scientifique-FNRS) ; Cl. THIRY (Université catholique de Louvain et Université de Liège) ; M. CAVAGNA (Université catholique de Louvain) ; N. HENRARD (Université de Liège) ; G. PALUMBO (Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur) ; Martine WILLEMS (Facultés universitaires Saint-Louis, Bruxelles) ; D. BOHLER (Université Michel de Montaigne, Bordeaux) ; M. COLOMBO (Université de Milan) ; A. SCHOYSMAN (Université de Sienne).
Renseignements et programme : http://www.uclouvain.be/282789.html