Questions de société

"On ne comprend pas trop ce qu'une entreprise qui va supprimer 1100 emplois vient faire à l'université" (Poolp 27/09/09)

Publié le par Bérenger Boulay

Sur le site du collectif Poolp le 27 septembre 2009:


UTM : « On ne comprend pas trop ce qu'une entreprise qui va supprimer 1 100 emplois vient faire à l'université. »

http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2009/09/27/UTM-%3A-On-ne-comprend-pas-trop-ce-quune-entreprise-qui-va-supprimer-1-100-emplois-vient-faire-a-luniversite


- Lu sur ladepeche.fr : Social.Après le blocage des bus mercredi, les Freescale ont fait irruptionhier à la faculté du Mirail. Explication d'une stratégie. 25 septembre 2009.

Il se passe chaque jour quelque chose avec lesgrévistes de Freescale. Hier matin, ils ont fait irruption à la facultédu Mirail où un administrateur de Freescale participait au congrès del'université. Après un pique-nique devant la préfecture, où unedélégation a été reçue, ils ont tenté une action sur les trains deMatabiau. Mais les forces de l'ordre les en ont empêchés.
Lessalariés de la firme américaine de semi-conducteurs de Basso Cambo,menacés de licenciement, l'avaient annoncé en début de semaine : «Puisque le juge nous empêche de bloquer les entrées de l'entreprise,CRS à l'appui, nous allons passer à l'action ailleurs, partout enville, afin de faire pression sur notre direction pour qu'elle nousécoute enfin », avait lancé Éric Hirson, délégué CGT du comité de grève(qui comprend non syndiqués et syndicats CFDT, CFTC et CGT).Explications d'une nouvelle stratégie tous azimuts avec GeorgesLorente, délégué CFDT et membre charismatique du comité de grève.
Pourquoi l'université ?
Ona choisi d'interrompre le congrès des administrateurs du Mirail oùsiégeait Jean-Louis Chaptal, qui représentait Freescale et le secteurprivé. On ne comprend pas trop ce qu'une entreprise qui va supprimer 1100 emplois vient faire à l'université. On a obtenu qu'une motion ducongrès (qui rassemble les trois conseils statutaires de l'université,N.D.L.R.) de soutien à l'action contre les licenciements soit envoyéeprochainement à la direction de Freescale Corporation. (Lire la suite - lire également cette dépêche, ou encore celle-ci)

- Lu sur le site de l'UTM : « Freescale, le Congrès et l'Université », un communiqué SUD-étudiant / AGET-FSE de l'UTM
Jeudi24 septembre, des travailleurs de Freescale (ex-Motorola) ont envahi leCongrès de l'université qui réunissait les trois conseils (Conseild'Administration, Conseil Scientifique, Conseil des Etudes et de la VieUniversitaire).
Dans le cadre de leur lutte contre leslicenciements, ils protestaient contre la présence d'un représentant dela direction de leur entreprise dans l'administration de notre fac entant que « personnalité extérieure ». Ils ont fait part de leursolidarité avec les luttes étudiantes pour la défense des universités.Un dialogue a eu lieu, où le président Filâtre a fait la preuve par sonattitude de son mépris de la classe ouvrière. Les travailleurs deFreescale ont également dénoncé la répression des mouvements sociaux,que ce soit lors des mouvements de travailleurs ou à l'université. SudEtudiant et l'Aget-Fse s'associent à cette action. Le patronat doitrester hors des facs. La répression doit cesser.

- L'Université est-elle une entreprise ?Lors de l'envahissement du congrès de l'UTM, le président de cettedernière, Daniel Filâtre, explique aux travailleurs venus dénoncer laprésence d'un Freesquale dans le conseil de l'université qu'il "pensesincèrement qu'ils font erreur". Mais, dans une université où les actes manqués ne manquent pas, il commet un lapsus que d'aucuns pourront estimer révélateur, ainsi qu'une vidéo le laisse découvrir.