O. Soutet et Joëlle Ducos au nom de la direction de l'UFR de langue française de Paris IV – et, pour la dernière nommée en tant que présidente de la société des médiévistes littéraires ( SLLMOO), ont été reçus en début de semaine par Jean Ehrsam, inspecteur général de lettres chargé de piloter le groupe d'experts pour les lettres modernes.
Les épreuves du Capes de Lettres modernes ont été précisées lors de cet entretien:
1e épreuve, une dissertation générale littéraire;
2e épreuve de langue partant d'un texte pouvant être du XVe au XXe avec une question d'orthographe qui pourrait amener un regard historique, une partie dite d'histoire de la langue comprenant lexique et/ou sémantique et/ou morphologie et qui, même à partir d'un texte moderne, devrait amener à « mobiliser les connaissances d'ancien français », une épreuve de syntaxe consistant en commentaires de constructions et enfin une épreuve de stylistique.
Pour l'oral, une première épreuve partant d'un texte littéraire ( du Moyen Age au XXe) avec une explication de textes et une question de grammaire et le tout accompagné d'une réflexion didactique autour d'une progression possible.
La deuxième épreuve commune à l'ensemble des CAPES n'est pas du ressort de J. Ehrsam.
Le bureau de la SLLMOO fait valoir que si la place consentie aux disciplines est apparemment moins faible que dans les premières versions évoquées pour ce nouveau concours, l'épreuve écrite de langue et celle de l'oral risquent d'amener dans leur caractère composite, une réduction des savoirs disciplinaires, en particulier dans leur dimension historique.