Essai
Nouvelle parution
N. Tsuji, Autoportrait de l'art japonais

N. Tsuji, Autoportrait de l'art japonais

Publié le par Sarah Lacoste

Référence bibliographique : N. Tsuji, Autoportrait de l'art japonais, Fleurs de parole, 2012. EAN13 : 9782953779301.


Autoportrait de l'art japonais

Nobuo Tsuji

Traduit du japonais par Claire-Akiko Brisset & Lionel Seelenbinder-Mérand

Strasbourg : Fleurs de parole, 2012.

EAN: 9782953779301

136 pages

Présentation de l'éditeur :

Cet ouvrage attire l'attention sur deux caractéristiques de l'art japonais, considèrées comme fondamentales par l'auteur : le décoratif et le jeu. Caractéristiques montrées à travers différents types d'oeuvres et objets d'art, passés en revue dans l'ordre chronologique.

Présentation de l'auteur :

Depuis de nombreuses années, j'ai tenté au travers de mes recherches de mettre au jour les caractéristiques de l'art japonais, des constantes qui réapparaîtraient toujours, malgré les vagues d'influences artistiques venues du continent et, plus récemment, d'Europe. J'en ai notamment présenté deux. La première est le « décoratif » — kazari. Kazari a la même signification que sôshoku (ornementation). Mais contrairement à sôshoku qui fut introduit dans le vocabulaire japonais à l'époque Meiji, kazari a été utilisé depuis l'antiquité. Ce terme qui se retrouve dans de nombreux mots composés est profondément lié à la vie quotidienne des Japonais. Il nous permettra de comprendre le lien existant entre la culture japonaise et l'ornementation ou les arts décoratifs. La seconde est le « jeu » ou « l'enjouement » — asobi, playfulness en anglais. Dans son Homo Ludens, Johan Huizinga suggère qu'un profond sens du jeu se cache derrière l'austérité apparente du mode de vie des Japonais. De nombreux exemples puisés dans l'histoire de l'art japonais démontreront la justesse de cette intuition.