Questions de société
Motion de l'AG de l'U de Mulhouse : chantage aux postes, etc.

Motion de l'AG de l'U de Mulhouse : chantage aux postes, etc.

Publié le par Vincent Ferré (Source : Fabrice Wilhelm)

Motion de l'Assemblée Générale de l'Université deMulhouse du 24 février 2009


L'assemblée générale demandela confirmation officielle du retrait du décret Pécresse, l'abrogation dudécret Darcos et l'abandon des politiques de démantèlement des grands organismesde recherche ;

réitère par ailleurs sa demandede non transmission par le Président Brillard des maquettes de mastérisationdes concours ;

souhaite qu'il soit fait droitaux revendications légitimes des étudiants concernant le renforcement de ladisciplinarité au sein des concours de recrutement, ainsi que le maintien d'uneformation pédagogique de qualité pendant une première année de stage rémunérée,en dénonçant le caractère socialement inique de sa tentative de suppression ;

exige que le gouvernement renonceaux suppressions de postes dans l'Enseignement supérieur et la Recherche ;

manifeste son entier soutien au présidentBrillard et au CA de l'université, en ce qu'ils refusent de céder aux pressionset aux menaces émanant du Ministère (DGES) concernant le non renouvellement despostes ; il dénonce de plus le chantage exercé menaçant de ne pas examinerles 34 demandes de publication de postes au concours 2009 ni les cinq demandesde repyramidages émanant de l'établissement ;

dénonce également les pressionsréitérées du rectorat visant à obtenir des déclarations individuelles degrève ;

signale que de telles pressionsont également lieu dans d'autres universités où se manifeste à l'égard desenseignants-chercheurs la solidarité de leurs collègues chargés deresponsabilités administratives qui refusent de transmettre les demandes delistes nominales du rectorat ;

rejette radicalement les prisesde position de la CPU du 19février 2009 concernant les modulations de services, propositions quiconstituent une régression manifeste par rapport à ce que lesenseignants-chercheurs on pu faire reconnaître depuis plusieurs semaines deconflit, et qui ne peuvent s'interpréter autrement que comme une volonté de lessoumettre les à l'autorité des présidents et à celles des conseilsd'administration, leur faisant ainsi perdre toute leur liberté universitaire. Cespropositions sont, à tous égards, inacceptables et conduisent à approuver la coordinationnationale des universités quant à la nécessité d'une nouvelle loi quigarantirait réellement l'indépendance des enseignants-chercheurs.

note avec intérêt la propositioninitiée par les députés Fasquelle, Apparu et Goasgen, remise à ClaireBazi-Malaurie, le 18 février 2009 concernant l'impossibilité d'imposer à unenseignant-chercheur un nombre d'heures d'enseignement supérieur à 128h CM ou192h TD, ce qui correspond à l'exigence légitime et non négociable exprimée parles enseignants-chercheurs ; souhaite que cette avancée se poursuive ets'accompagne de propositions significatives quant aux trois autres motions constituantle socle des revendications de la coordination nationale.