Editos
Actualités
Modernités antiques

Modernités antiques

Publié le

La première moitié du XXème siècle a vu un incontestable développement de réécritures de grands mythes gréco-romains et de reprises de figures de l'antiquité gréco-romaine, tant dans des oeuvres qualifiées de "néo-classiques" (que l'on songe à l'Orphée de Cocteau ou à l'Oedipe de Gide) que dans des productions des avant-gardes qui s'affirment à cette époque (qu'il s'agisse des Mamelles de Tiresias d'Apollinaire, de Ulysses de Joyce, de The Waste Land de T.S. Eliot pour ne citer que quelques exemples). Quelles idées de l'homme, de la cité et de l'art sont en cause et en jeu lorsque des "modernes" reviennent à la matière des mythes antiques ou utilisent des figures de l'antiquité gréco-romaine? Telles sont les questions posées dans le séminaire Modernités antiques, co-organisé à Paris X et à Paris 13 et dont plusieurs communications sont publiées dans les pages "Modernité et antiquité" de l'Atelier.