Essai
Nouvelle parution
Modernité romanesque et écriture du réel au Maroc 1990-2006

Modernité romanesque et écriture du réel au Maroc 1990-2006

Publié le par Vincent Ferré (Source : Khalid Zekri)

Khalid ZEKRI, FICTIONS DU RÉEL. Modernité romanesque et écriture du réel au Maroc 1990-2006, Paris, L’Harmattan, 2006.

 

Quatrième de couverture :

 

Émergence de l’écriture féminine, auteurs transgressant ce qui jusque-là était considéré comme tabou, et d’autres témoignant de la dure épreuve carcérale qu’ils ont traversée : ce sont les manifestations les plus visibles d’un renouveau du champ littéraire marocain, que Khalid Zekri date du début des années 1990. Le « réel » envahit ces nouvelles modalités sans enlever aux oeuvres leur statut littéraire.

L’effondrement du camp socialiste et de l’idéologie communiste, le démarrage, sur le plan national, d’abord balbutiant mais qui ira s’affermissant, d’un processus de démocratisation, vont se traduire dans le champ littéraire marocain par une libération de la parole et une écriture « intimiste » accordant une place centrale à la subjectivité et l’expérience singulière de l’écrivain. Cette émergence de l’individu, l’un des signes les plus probants de la modernité, permet déjà à elle seule d’affirmer la modernité des nouvelles publications. Une modernité émergente dont Khalid Zekri, à travers des textes précis, démonte les mécanismes et procédés littéraires qui en font aussi, et en premier, une modernité romanesque. Cette étude a également le mérite d’avoir rompu avec le clivage institutionnel qui instaure une division arbitraire entre auteurs francophones et auteurs arabophones marocains.

 

Mohamed LEFTAH, écrivain.

 

 

Professeur de littérature à la Faculté des Lettres de Meknès, Khalid ZEKRI est l’auteur de plusieurs articles consacrés aux littératures francophones du Maghreb. Il a publié en 2004 Incipit et clausules dans les romans de Rachid Mimouni et en 2006, il a dirigé le numéro 37 de la collection Itinéraires et Contacts de Cultures intitulé Abdelhak Serhane : une écriture de l’engagement. Il est également chercheur au CENEL-Université Paris XIII (Centre d’Etude des Nouveaux Espaces Littéraires) et membre de la SFLGC (Société Française de Littérature Générale et Comparée).
http://www.univ-paris13.fr/cenel/equipe.htm