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Appels à contributions
Microfictions et autres microformes

Microfictions et autres microformes

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Cristina Alvares)

Microfictions et autres microformes

Universite du Minho, Braga, Portugal

Le colloque se tiendra les 6 et 7 Octobre 2011.

Propos

La généralisation des nouveaux medias (internet, jeux vidéo, DVD, etc.) et des nouveaux supports physiques pour l'écriture (écrans de portables et d'ordinateur, Twitter) ont accru la production et la circulation de récits, tout en imposant de nouvelles contraintes physiques et de nouveaux ‘langages' modifiant les genres littéraires traditionnels (romans, nouvelles, contes) et conduisant à la création de formes narratives brèves et extrêmement brèves, à mesure, semble-t-il, du rythme accéléré et du zapping qui caractérisent notre rapport aux media. D'où la prolifération de récits brefs et ultra-brefs, appelés aussi microfictions, micronouvelles, microrécits (bien que ces trois termes ne signifient pas exactement la même chose), parmi beaucoup d'autres désignations. Il s'agit d'un phénomène qui répond à un défi: raconter des histoires que l'on peut lire entre deux arrêts de métro ou même dans l'ascenseur.

Les microfictions se fondent dans la vie de tous les jours et la culture médiatique, ressemblent à des titres de journaux, sont faits de littérature, de légendes urbaines et de faits divers. Fraction importante de l'univers narratif urbain, la microfiction se situe au carrefour du conte traditionnel, de la littérature et du folklore urbain. Elle se dit dans toutes les langues que l'on a choisies l'Anglais, l'Espagnol, le Français et le Portugais. Elle absorbe, imite, réécrit des genres (littéraires et populaires), des formes (faits divers, haiku, cadavre exquis), des registres différents (comique, tragique, grotesque, fantastique), recycle des stéréotypes, parodie des textes littéraires et non littéraires, reconfigure des cadres de référence, s'adapte à de multiples supports, media et arts. La forme concise, elliptique, compacte et intense des microfictions, ainsi que ses contaminations par des formes et genres non narratifs (genres gnomiques, lyriques), pose la question de la particule minimum de narrativité (comment raconter ou ébaucher le changement d'un état vers un autre état avec le moins de mots possible). Fragmentaires, fractales et fugaces, les microfictions, notamment celles qui paraissent sur des blogs et dans Twitter, s'accumulent sous forme de séries ouvertes à l'infini (écriture de liste), établissant ainsi une connexion entre le minuscule, l'immense ou l'infini.

Les communications pourront porter sur un ou plusieurs de ces topiques:

1. Questions formelles et génériques (contaminations, hybridismes, modèles, désignations)

2. Thèmes, représentations, imaginaires (la ville, le quotidien, la violence, les personnages)

3. Media et inter-arts (adaptations, transécritures, transsémiotisations)

4. Typologie de l'édition et de la circulation (anthologies/recueils, blogs, Twitter)

5. Statut de la microfiction dans différents contextes culturels (anthologies, revues, sites, traductions, études académiques, festivals).

Les propositions de communication (400 mots maximum) seront envoyées, accompagnées d'un court CV, à igorpgil@ilch.uminho.pt jusqu'au 30 Juin. Le comité scientifique communiquera la sélection des propositions jusqu'au 15 Juillet.

Les communications ne dépasseront pas les 20 minutes.

Langues de travail: Portugais, Espagnol, Français, Anglais.

La publication d'actes réunissant une sélection des contributions est prévue.

Inscriptions

Jusqu'au 15 septembre

Après le 15 septembre

- Avec communication :

85 € /95 €

- Sans communication :

70 € / 80 €

Comité scientifique : Eduarda Keating, Cristina Álvares, Xaquín Núñez Sabarís, Sérgio Paulo Sousa, Rita Patrício

  • Responsable :
    Eduarda Keating
  • Adresse :
    Universite du Minho, Braga, Portugal