Essai
Nouvelle parution
M. Lichtlé, Balzac, le texte et la loi

M. Lichtlé, Balzac, le texte et la loi

Publié le par Marion Moreau (Source : PUPS)

Michel Lichtlé, Balzac, le texte et la loi

Paris : PUPS, coll. "Lettres françaises", 2012.

500 p.

Prix : 23EUR.

EAN : 9782840508380.

Présentation de l'éditeur :

Sous le titre Balzac, le texte et la loi, sont réunies dix-sept études que Michel Lichtlé a consacrées à l’auteur de La Comédie humaine, au cours de sa carrière universitaire, à laquelle ce volume rend hommage. Outre l’histoire du texte romanesque et de sa dimension politique, l’analyse approfondie que cet éminent balzacien a menée sur l’inspiration juridique de Balzac est ainsi tout particulièrement mise en lumière, et conclue par une synthèse bibliographique de référence.

Marqué par un père pour qui « l’éducation d’un homme n’était pas complète […] s’il ne connaissait pas les législations anciennes et modernes et surtout les lois de son pays », Balzac a non seulement fait l’expérience de la basoche mais il a reçu une formation juridique pointue à l’école du droit, dont le retentissement sur l’oeuvre a été considérable. À parcourir La Comédie humaine, comment ne pas en effet être frappé par la diversité des procès, des affaires et des consultations d’hommes de loi variés et nombreux, par la profusion des références aux codes et la précision des analyses de leurs effets sur la vie publique et la vie privée ? Balzac n’est certes pas le seul romancier de son temps à s’être intéressé à la justice et au droit alors que le Code civil des Français, promulgué en 1804, voulu et reçu comme chef-d’oeuvre absolu, accomplissait enfin le vieux rêve d’uniformisation du droit français. Il ne se contente pas de s’interroger comme d’autres sur la figure du criminel, sur la peine de mort ou sur le régime des prisons : sa vision, plus vaste, plus générale, plus profondément juridique, fait de La Comédie humaine l’oeuvre d’un homme qui, dans le texte de la loi, sait reconnaître en juriste « des poèmes et des drames cachés » et écrire « de façon à émerveiller les hommes du métier », selon la célèbre formule de Théophile Gautier.