Essai
Nouvelle parution
Maurice Blanchot, la singularité d'une écriture

Maurice Blanchot, la singularité d'une écriture

Publié le par Marielle Macé (Source : Revue Les Lettres romanes)

MAURICE BLANCHOT, LA SINGULARITÉ D'UNE ÉCRITURE

Études rassemblées et présentées par
Arthur Cools, Nausicaa Dewez, Christophe Halsberghe et Michel Lisse

Le propos de ce numéro spécial des Lettres romanes est de mettre en rapport la singularité de l'écriture de Maurice Blanchot et la littérature en tant que questionnement sur son essence.
Cinq motifs y sont étudiés :
La fiction. L'espace de la fiction est pour Blanchot un absolu, sans constituer pour autant un monde à part entière. Comment Blanchot (dé-)construit-il l'espace de la fiction ? Avec quels éléments ou à l'aide de quelles stratégies ?
Scène(s) primitive(s) ? La singularité de l'écriture dans la fiction se caractérise notamment par le retour d'images telles que celle de la femme, des animaux, des lieux et de la mort. Quelle est la portée de ce retour ? En quoi ces images ou leur retrait singularisent-elles l'écriture de Blanchot ?
L'expérience. Blanchot a rendu familière l'idée que la littérature est une expérience dans le sens fort du terme. Comment la notion d'expérience s'interprète-t-elle à partir de ses romans et de ses récits ? Quelle sorte de transformation s'y produit-il ?
La réflexion. L'oeuvre fictionnelle de Blanchot se caractérise par un haut degré de réflexivité portant sur les conditions de l'écriture. Comment cette réflexion s'articule-t-elle et de quelle façon (dé)réa¬lise-t-elle la compréhension de la fiction ?
La lisibilité. Les romans et récits de Blanchot entraînent le lecteur dans une dérive qui le met sans cesse en avant ou en arrière de sa lecture. À déjouer et déplacer sans cesse les limites de la com¬préhension, cette production fictionnelle met le lecteur au défi : à quel mode d'écoute nous invite une telle oeuvre ?
La plupart des textes publiés ont d'abord été présentés lors d'un colloque international orga¬nisé par Arthur Cools, Christophe Halsberghe et Michel Lisse à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) du 16 au 18 mars 2005.

Sommaire

- Arthur COOLS, Nausicaa DEWEZ, Christophe HALSBERGHE et Michel LISSE, Maurice Blanchot, la singularité d'une écriture [Introduction]
- Dominique RABATÉ, Maurice Blanchot et l'expérience littéraire
- Michel LISSE, Maurice Blanchot, Jacques Derrida : lectures croisées
- Annelies SCHULTE NORDHOLT, L'Instant de ma mort. Maurice Blanchot entre Mallarmé et Bataille
- Christophe BIDENT, Reconnaître la mort
- Jonathan DEGENÈVE, Le Blanchot du sentiment
- Vivian LISKA, L'Enchantement à deux voix. Le détournement des sirènes chez Blanchot et Adorno
- Christophe HALSBERGHE, De plus beaux jours en perspective : Blanchot lecteur de Proust
- Benoît VINCENT, Un livre, rien qu'un livre
- Michael HOLLAND, Accuser le coup
- Arthur COOLS, D'une scène « primitive » à l'autre. L'écriture et la question de la singularité chez Maurice Blanchot
- David MARTENS, Comment ne pas nommer ? Noms et signatures dans les essais critiques de Maurice Blanchot
- Jean-Luc LANNOY, Voir, c'est peut-être oublier de parler
- Éric HOPPENOT, Qui témoignera pour le témoin ? ou le lecteur survivant
- Leslie HILL, De seuil en seuil

Un volume de 216 p. — Prix de vente : 12 € + frais d'envoi

Les revues qui souhaitent publier un compte rendu peuvent obtenir un volume en service de presse.

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