Édition
Nouvelle parution
Madame Du Châtelet, Examens de la Bible (éd. B. E. Schwarzbach)

Madame Du Châtelet, Examens de la Bible (éd. B. E. Schwarzbach)

Publié le par Arnaud Welfringer (Source : Editions Honoré Champion)

Madame Du Châtelet, Examens de la Bible

Édités et annotés par Bertram Eugene Schwarzbach

Paris, Editions Honoré Champion, collection "Libre pensée et Littérature Clandestine", 2011.

1040 pages.

175 EUR

EAN13 : 9782745309679.

 

Présentation de l'éditeur :

Madame Du Châtelet fut l’exception à toutes les règles. Mathématicienne et physicienne sans éducation universitaire, elle concourut avec les hommes par des traités scientifiques et philosophiques qu’elle cacha dans l’anonymat. Elle évita le scandale religieux tout en menant une vie scandaleuse. Elle est l’auteur d’un commentaire dévastateur sur l’Ancien et le Nouveau Testament, rédigé vers 1742, qu’elle prit bien garde de laisser inavoué et inédit – et ce traité resta inconnu jusqu’à la présente édition. Même Voltaire n’osa jamais le faire paraître. Loin de la prétendue sensibilité qu’on a tendance à attribuer à tout(e) auteur(e) femme, ces Examens de la Bible montrent une logique binaire impitoyable. Cet ouvrage si impie a ses paradoxes : il puise presque exclusivement à des sources pieuses ou savantes, n’évoquant ni les libres penseurs du XVIIe siècle, ni les « philosophes clandestins ». Comment situer la critique biblique de Madame Du Châtelet dans l’histoire de la libre pensée au XVIIIe siècle ? Comment préciser le rapport entre sa critique biblique et celle que Voltaire rédigera à Ferney, publiera douze ans après la mort de son amie, et approfondira jusqu’à la vieille de sa propre mort ? Une introduction détaillée tente de situer l’œuvre de Madame Du Châtelet avec toutes ses énigmes dans l’histoire de la pensée religieuse et scientifique de son temps.

Tous ceux qui admirent la Bible, comme texte religieux ou comme texte littéraire, se doivent de lire cette critique féroce.

 Les publications de B. E. Schwarzbach traitent de la littérature clandestine, des études bibliques au XVIIIe siècle et de leur dette envers l’exégèse rabbinique, de l’apologétique catholique et protestante de l’époque, ainsi que de deux traducteurs de la Bible, le catholique écossais, Alexander Geddes, à la fin du siècle, et l’Israélite français, Samuel Cahen, au début du XIXe. B. E. Schwarzbach est l’éditeur de La Bible enfin expliquée pour la nouvelle édition des Œuvres complètes de Voltaire.