La Fabrique surréaliste
Sous la direction de Maryse Vassevière
Association pour l'étude du surréalisme, coll. "Les pas perdus", 2009.
Présentation de l'éditeur :
Comment se « fabrique » une oeuvre surréaliste ? Cette question sollicite une approche génétique : l'étude des manuscrits nous renseigne-t-elle sur le « work-in-progress » surréaliste et sur la nature réelle de l'écriture automatique ? Avec « La fabrique surréaliste » il s'agira donc d'observer les surréalistes au travail et de confirmer leur pratique de l'échange entre les arts comme entre les créateurs. Dans la confrontation avec les brouillons et les avant-textes, on découvrira l'extraordinaire vitalité d'une écriture aux prises avec l'inconscient et le langage. On découvrira aussi le dialogue fécond entretenu par les surréalistes avec les arts mineurs comme la photographie ou avec les arts primitifs, comme on découvrira la part du travail collectif dans les productions des surréalistes qui ont souvent travaillé ensemble, souvent même de façon ludique. Avec ce « Ralentir Travaux » humoristiquement formulé par Breton, le faire surréaliste marqué par la nécessité du travail conscient et parfois même soumis à la contrainte formelle, laisse deviner, par son paradoxe même, quelles réalités d'écriture et de création se cachent derrière l'écriture automatique trop longtemps considérée comme le modèle canonique de toute écriture surréaliste.
Avec les contributions de : Sylvie ANDRÉ, Sophie BASTIEN, Henri BÉHAR, Myriam BOUCHARENC, Alain CHEVRIER, Martine CRÉAC'H, Fabrice FLAHUTEZ, Nadia GHANEM, Jean-François PUFF, Nanette RISSLER-PIPKA, Emmanuel RUBIO, Paolo SCOPELLITI, Iveta SLAVKOVA, Maryse VASSEVIÈRE.
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